La 6e édition du salon du boutis se déroule du 9 au 11 mai à Caissargues. 32 exposants sont venus de toute la France et de l’étranger. L’association France Boutis organise cet événement pour “promouvoir, transmettre et partager l’art du boutis ou de la broderie de Marseille car depuis 2019, cet art textile est au Patrimoine Culturel Immatériel en France”, révèle Annie-Claude Pantel, présidente de France Boutis depuis décembre 2010.

Le boutis est une broderie en relief qui compte deux épaisseurs de tissu. “Dans les ateliers à Marseille, le boutis est arrivé en 1965. Il était fait au point de piqûre et de l’autre côté c’était un point de tige. Alors il pouvait se lire des deux côtés”, clarifie Annie-Claude Pantel. Autrefois, le boutis était utile. Il était utilisé pour les enfants, à la place des couches par exemple. Maintenant, cet art est surtout décoratif.

Une exposition pour rendre hommage 

Pour la première fois, sur l’estrade du salon, une exposition est proposée aux visiteurs. “Nous avons voulu faire un honneur aux pionnières du boutis car elles ont su ressortir cet art dans les années 80/90”, informe la présidente de l’association. Dominique Le Roux, présente à l’évènement, est une des premières à avoir formé des boutisseuses et à sortir un livre sur le boutis.

Kumiko Nakayama est une créatrice styliste japonaise qui a travaillé à la maison impériale du Japon. Elle a fondé son école de Boutis à Tokyo. Ces cinq meilleures élèves ont eu le privilège de se rendre à Caissargues pour exposer leurs œuvres. Chaque jour, plus de 300 visiteurs se sont rendus au salon pour apprécier l’exposition.