CONNAUX Le village récolte 7 690 € pour Octobre rose
7 690 €. C'est la somme qu'a réussi à amasser la commune de Connaux pendant Octobre rose. Un très beau montant pour ce village de 1 700 âmes qui participait pour la 7e fois à cette manifestation en faveur du dépistage et de la prévention du cancer du sein.
La mairie a décidé de diviser le total en deux, et a offert deux chèques de 3 845 € à la Ligue contre le cancer Gard et à l'association des dépistages des cancers en Occitanie, représentées dans l'ordre par André Mathieu, secrétaire général, et Pierre Mares, président. Tous deux étaient très contents de recevoir cette précieuse aide. D'autant que l'an passé, un peu moins de 6 000 € avaient été collectés. Les dons sont donc en hausse.
De nombreuses actions ont été menées tout au long du mois d'octobre à Connaux. La plus emblématique étant la course et les marches roses. Les commerçants ont aussi organisé une tombola, le boulanger-pâtissier a élaboré un pain avec un ruban rose, reversant 1 € sur chaque vente. Les fleuristes ont fait une cagnotte... Les initiatives étaient au rendez-vous.
"Durant cette première année sous covid, les diagnostics ont baissé de 50%"
"Grâce à ce don, on va continuer à apporter du service, des soins de support et à faire de la prévention. Merci de vos efforts, ils nous apportent beaucoup", se réjouit André Mathieu de la ligue. Pierre Mares est également ravi, rappelant que sans ces mobilisations, le budget communication serait restreint à 50 000 € pour toute l'Occitanie. Et il est plus que jamais important de parler de dépistage, comme le rappelle le président : "Durant cette première année sous covid, les diagnostics ont baissé de 50%. C'est une catastrophe au niveau du dépistage. Ce qui veut dire que dans deux-trois ans, on va se retrouver avec des formes plus graves, plus compliquées de cancers du sein."
Il assure que l'argent récolté à Connaux sera réinvesti sur le territoire. D'autant que le Gard fait partie des trois premières terres d'Occitanie où le dépistage connaît tout de même une hausse de 10%. "Il ne faut pas que ça baisse. Car un cancer du sein diagnostiqué tôt permet de survivre à 20 ans", conclut Pierre Mares, qui invite les femmes de tout âge à le faire.
Marie Meunier