DÉCONFINEMENT À Nîmes, morne ambiance en centre-ville
Le déconfinement est, à Nîmes, peut-être plus important qu’ailleurs. Un centre-ville sinistré, des événements culturels d’importance annulés et des rues dont les cellules commerciales demeurent vacantes.
Aucune donnée chiffrée, aucune certitude mais quelques impressions. Au fur et à mesure que le confinement se prolongeait, les Nîmois ont pris leurs habitudes. En ce jour de déconfinement, pas de doute, les habitudes sont tenaces !
Bon, me direz-vous, nous sommes lundi, il pleut et comme tous les lundis quand il pleut, il n’y a personne dans les rues de la cité des Antonin ! Confiné ou pas le Nîmois est casanier en cette fin de printemps.
Un léger frémissement a été perçu sur les grands axes aux heures de pointe mais pas plus. Entre midi et deux heures en centre-ville, il y avait autant de monde qu’un dimanche en hiver ! Il est certain que le lycée Daudet éveille un peu le cœur vieillissant de Nîmes grâce aux voix de la jeunesse qui l’envahit au quotidien. Un réveil qui a été déjà amorcé face aux Halles, pour les magasins Zara et Desigual...
Sans lui, mais aussi sans les bars et les restaurants, l’ambiance en ville est quasi la même que lors du confinement. Oui, les commerces ont rouvert mais nous sommes encore loin du compte. Ce lundi 11 mai n’était-il qu’une amorce aux prochains jours ? Certainement, en tout cas espérons-le car sans cela, Nîmes serait considérée comme une ville morte.
Même si le temps sera déplorable tout au long de la semaine, les Nîmois devront pointer le bout de leur nez et reprendre leurs bonnes vieilles habitudes mais à en croire les premières heures du déconfinement, le réveil des réboussiers sera optimal quand bars et restaurants seront eux aussi rouverts.