Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 29.01.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 150 fois

DÉPARTEMENT Audit : Réactions de Laurent Burgoa, Thierry Procida, Christian Bastid et Nicolas Meizonnet

Après les révélations sur les trois audits du Département, majorité et opposition s'expriment et apportent leur commentaire et visions sur les priorités de la collectivité désormais. Florilège.

Laurent Burgoa pour Les Républicains : "Je pense qu'à travers les trois audits, nous avons eu la révélation des mauvaises décisions prises sous l'ère Alary et Denat. Il faut du courage politique à présent que ce soit sur l'investissement et le budget de fonctionnement. On ne peut plus vivre comme avant avec la baisse des dotations et la crise économique qui touche le pays. Denis Bouad a plus que jamais besoin de l'opposition pour faire avancer le département. En ce qui concerne l'augmentation de la fiscalité, ce n'est pas un sujet d'actualité en ce qui me concerne".

Thierry Procida pour l'UDI : "Nous ne sommes pas surpris par les audits car nous avions par le passé dénoncé les conclusions révélées hier. C'est indéniable : le département a été mal géré. On nous répétait que le budget était offensif, que tout allait bien, on se rend compte aujourd'hui de la réalité. Les capacités d'autofinancement sont faibles, les marges de manoeuvre serrées. Désormais, il est important de tenir compte des rapports pour avancer. De notre côté, à l'UDI, nous allons faire des propositions que ce soit sur l'investissement et sur le fonctionnement. A titre personnel, je ne suis pas favorable à l'augmentation de la fiscalité, d'abord, regardons les pistes d'économies. L'impôt doit être l'ultime recours."

Christian Bastid pour le PCF : "L'audit était nécessaire, tout le monde est d'accord. C'est un oeil extérieur pour déterminer les pistes de réflexion à entreprendre sur les 4 à 5 années à venir. Mais il s'agit seulement de conseils et non pas d'obligation. Il n'y a jamais eu de mauvaise gestion au département du temps de Damien Alary ou de Jean Denat. Au contraire, les difficultés proviennent d'abord des gouvernements successifs qui ont baissé les aides de l'Etat alors que dans le même temps, nous avons dû faire face à des charges de plus en plus importantes dans le cadre de la solidarité nationale. Aujourd'hui, il faut obtenir plus de l'Etat. Après les 4,5 millions d'aides exceptionnelles, il est temps de réorienter le CICE consacré aux entreprises à hauteur de 15 milliards pour le diriger vers les départements en difficulté comme le Gard".

Nicolas Meizonnet pour le FN : "Concernant l'audit organisationnel, nous pouvons dire qu'il s'agit d'un travail très sérieux avec plusieurs propositions qui vont dans le bon sens à court, moyen et long terme. Encore faut-il que les préconisations soient suivies de faits. J'ai certains doutes. Concernant le patrimoine, le rapport est tout à fait incomplet avec de nombreux éléments manquants. Il n'y a pas d'inventaire précis. Enfin, en ce qui concerne le volet financier, là aussi, c'est insuffisant. À mon avis, il manque les pistes pour la réduction des charges de fonctionnement notamment en ce qui concerne la fraude sociale. Il est donc difficile d'avoir à ce stade une vision très nette d'autant que les préconisations dans la partie organisation ne sont pas impactées systématiquement dans la partie financière."

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Abdel Samari

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