Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 13.01.2016 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 170 fois

DÉPARTEMENT Budget 2016 : trois questions au président PCF Christian Bastid

Christian Bastid, président du groupe PCF au conseil départemental du Gard. Photo : Eloïse Levesque / Objectif Gard.

Photo : Eloïse Levesque / Objectif Gard.

Le président du groupe PCF au Département réagit aux déclarations de Denis Bouad. Pour boucler le budget 2016, le président PS a versé au débat plusieurs propositions : une possible hausse d'impôt et de la carte pour les transports scolaires.

Objectif Gard : Denis Bouad a proposé une hausse de la carte des transports scolaires (30 € actuellement). Qu'en pensez-vous ?

Christian Bastid : Il faut rappeler que le principe de gratuité a été mis en place au Département par le vice-président communiste aux transports, Robert Martin. La somme avancée (soit une augmentation de 60 €, NDLR) n'est, pour nous, pas possible. À l'heure où l'Agglo met un terme à la gratuité de ses transports, nous ne pouvons pas faire la même chose au Département. Cela aurait des conséquences financières lourdes pour les familles. Après, nous sommes conscients qu'il faut faire des économies, nous sommes dans une négociation. Nous pouvons trouver un compromis.

Une hausse d'impôt a également été évoquée. Quelle est votre position ?

Sur cette hausse, il y a un débat dans notre groupe. Ce que nous voulons savoir, c'est à quoi va servir cette augmentation ? Nous sommes d'accords avec le président sur le fait que cette hausse d'impôt doit financer exclusivement des investissements, mais quels investissements ? Tout se discute. Enfin, est-ce que Denis Bouad est sûr d'avoir la majorité au Département pour le faire ?

Vous êtes membre de la Majorité. Quelles pistes d'économies proposent les communistes ?

Il faut d'abord préciser que si nous sommes dans cette situation, c'est le résultat de dix ans de politique menée par la droite. Nous, nous étudions au cas par cas les opportunités qui nous sont soumises. Des économies peuvent être engagées sur des compétences non-obligatoires et sur des subventions versées aux satellites du Département, comme le Pont-du-Gard et au SDIS. Si pour le Pont-du-Gard cela ne se fera pas en 2016, nous négocions actuellement sur la question du SDIS. Mais tout le monde n'est pas d'accord…

Lire aussiINTERVIEW Denis Bouad (PS) ouvert à une hausse d’impôt “pour investir”

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio