Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 30.11.2016 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 296 fois

DÉPARTEMENT Pacte territorial : la droite réclame un groupe de travail

Laurent Burgoa, président du groupe d'opposition Le Bon Sens Républicain. Photo : CM.

86 contrats territoriaux ont été entérinés, ce lundi en commission permanente, pour un montant de 6 M d'€. 

Ce lundi s'est tenu le DOB (Débat d'orientation budgétaire) au Département. L'occasion pour les présidents de groupe de livrer leur vision sur les choix opérés par le président socialiste dans le cadre du budget 2017. L'opposant Laurent Burgoa, président du Bon Sens Républicains, est revenu sur le Contrat territorial. Le nouveau dispositif d'aide aux communes dont son groupe, prévient-il, "attend beaucoup".

En amont du DOB, la commission permanente a entériné 86 premiers contrats pour un montant de 6M d'€. On y retrouve, par exemple, un crédit pour la construction de quatre courts de tennis et d'un club house à Garons (121 000 €) ; l'extension de l'école maternelle de Beauvoisin (111 500€) ; l'aménagement et la mise en sécurité du chemin du Sémaphore à Caveirac (65 000€) ; l'aménagement du port de Gallician (110 000 €) ou encore, la création des halles culturelles et de la maison du patrimoine à Saint-Gilles (229 400 €).

Création d'un groupe de travail 

Levier de l'investissement et donc de l'emploi, "nous attendons beaucoup du pacte territorial", a appuyé Laurent Burgoa. Toutefois, les élus de droite restent "vigilants" sur l'attribution de ces crédits : "longtemps, sous les précédentes gouvernances, il y a eu un déséquilibre entre les zones rurales et urbaines". Le Bon Sens Républicains réclame "la création immédiate d'un groupe de travail* sur le pacte territorial afin que les élus départementaux soient des acteurs des choix entrepris sur leur canton".

Sur le principe, l'exécutif n'y voit pas d'inconvénient. Ce type de commission a déjà été mise en place pour le suivi des audits. Toutefois le Département précise que ce groupe de travail vérifiera l'éligibilité des dossiers, selon la nouvelle doctrine en vigueur, et contrôlera la répartition équitable des subventions sur le territoire. Elle ne jugera pas du bien-fondé des projets à financer, ce pouvoir revenant aux mairies et intercommunalités.

CM

*Ces derniers souhaitent que "la représentation au sein de ce groupe soit proportionnelle à la représentation politique au sein de notre assemblée".

Coralie Mollaret

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