Le changement climatique est là. Il a des effets sur notre quotidien, sur notre environnement. Il a aussi des répercutions sur notre porte-monnaie. Dernièrement, c'est l'assurance en ligne Acheel qui révèle dans son étude, l'impact sur le prix de l'assurance habitation. L'augmentation de la fréquence et de la gravité des événements climatiques entraîne inévitablement une hausse du montant à régler chaque année. Ne nous plaignons pas, pour certaines communes, pour certains comités des fêtes, pour certains exploitants agricoles, manadiers ou encore certains sites d'hôtelleries de plein-air, plus aucune compagnie ne veut venir prendre de risque. D'après donc l'étude menée par la compagnie d'assurance Acheel, et publiée mardi dernier, la variation est quasiment du simple au double selon la localisation de votre bien. En fonction du type de logement et de sa valeur. Mais le critère déterminant reste l’exposition aux risques. Pas fou les assureurs. La prime d'assurances à Nîmes par exemple est aujourd'hui dans le top 10 des villes de plus de 100 000 habitants. Pourquoi ? Parce que les aléas climatiques sont évidents notamment les risques inondations ou incendies. Mais ce sont aussi les cambriolages et actes de vandalisme qui font grimper la note. Les assurances sont à chaque fois dans l'obligation de débourser des millions à chaque sinistre. Si ce n'est des milliards comme dans le Nord dernièrement avec la tempête Ciaran. Ainsi, dans le classement, on retrouve logiquement les très grandes villes comme Paris en tête avec une prime annuelle de 138,41 euros suivie par Boulogne-Billancourt. Puis Marseille, Montreuil et Saint-Denis. Dans le Sud de la France, c'est Nice, Aix en Provence et Nîmes qui sont en tête. La capitale du Gard a une prime annuelle de 121,08 euros devant Montpellier. Pour une fois que l'on était devant nos voisins Héraultais... Au niveau régional, l'Occitanie n'est pas en reste avec toujours selon la compagnie d'assurances, une triste troisième place derrière l'île-de-France et la Région Paca. Encore une fois, cette disparité avec la Bretagne par exemple, qui bénéficie de la prime la moins onéreuse, s'explique par le nombre limité de sinistres liés aux phénomènes climatiques ou à la criminalité. Pour la première cause, il sera difficile d'aller contre la nature sauf à changer radicalement de modèle de société à court terme. Pour la criminalité, l'action publique peut prendre toute sa part...

*Étude basée sur un échantillon de 100 000 contrats d’assurance multirisques habitation souscrits chez Acheel.