Il y a bientôt un an, un mouvement citoyen s'est emparé des ronds-points en France pour dénoncer les injustices économiques et la hausse des taxes, notamment celle sur le carburant. Depuis, un grand débat national a eu lieu et le Gouvernement a tenté de répondre à l'inquiétude sociale par des mesures sur le pouvoir d'achat.

Un an après, rien n'a vraiment changé. Et les gilets jaunes cherchent à reprendre la main. D'autant que la réforme des retraites pointe son nez et pourrait une nouvelle fois faire main basse sur les acquis sociaux.

Ce samedi 21 septembre 2019, à l'occasion des Journées du patrimoine et des Marches pour le climat, les autorités s'attendent à une journée compliquée notamment avec le retour de black blocks. Ce sont donc 7 500 policiers et gendarmes qui sont mobilisés dans la capitale. Dans le même temps, le Président Emmanuel Macron a pris la parole ce vendredi soir pour appeler au calme.

Objectif Gard a posé directement la question à ses lecteurs (sur notre page Facebook) :

[box type="shadow" align="" class="" width=""] Croyez-vous au retour des gilets jaunes sur les ronds-points ?" ? [/box]

Plus de 2 300 votants gardois pensent que les gilets jaunes vont prochainement faire leur retour (58%). Ils sont 42% à penser le contraire.

Florilège des commentaires de nos lecteurs :

Aurélie : "J'espère bien ! Je ne crois pas que la situation des français moyens ait beaucoup évoluée avec les solutions pitoyables proposées par le gouvernement 😂🤣et franchement quand je lis les commentaires agressifs des gens envers ceux qui essaient de faire bouger les choses ça me donne envie de vomir. Les gens oublient un peu trop vite leur histoire (mai 68, vote des femmes, contraception....) , acquérir des droits c'est oser engager des combats."

Karen : "Tant qui nous bloque pas en voiture il font comme bon leur semble"

Corinne : "Ils ne sont plus gilets jaunes ce ne sont que des anarchistes, et autres extrémistes..."

Lucas : "Malheureusement être sur un rond-point ne changera rien. La preuve, presque un an et rien n'a bouger."

Patrick : "L'assistanat est mort, rentrez chez vous c'est un combat que vous avez deja perdu"