Publié il y a 1 an - Mise à jour le 18.12.2022 - Corentin Corger - 3 min  - vu 867 fois

FRANCE-ARGENTINE Daniel Romeo (ex entraîneur NO) : "J'ai gardé beaucoup d'amis à Nîmes"

daniel romeo nîmes olympique

Daniel Romeo devant le stade des Costières lors de sa visite en juillet dernier 

- DR

Cet après-midi à 16h, la France affronte l'Argentine en finale de la Coupe du monde au Qatar. Un match qui sera particulier pour Daniel Romeo. Cet ancien joueur et coach argentin de 71 ans a été l'entraîneur du Nîmes Olympique de juillet 1990 à novembre 1991. Dès sa première saison, il a réussi à faire remonter les Crocos en D1. Vingt-cinq ans après, Bernard Blaquart sera le seul à lui succéder. Tranquillement installé à Tandil, à 400 kilomètres de Buenos-Aires, Daniel Romeo nous a répondu, hier après-midi par téléphone et en Français. Il a gardé un très bon souvenir de son passage dans le Gard. 

Que pensez-vous de cette finale ? 

Ce sera un match difficile pour les deux sélections. Durant ce mondial, les deux meilleures équipes que j'ai vu jouer sont la France et l'Angleterre avec des prestations formidables. Ce sera très dur car il y a du talent dans les deux équipes. La France a un potentiel énorme surtout au milieu et en attaque. Le public argentin connaît bien les joueurs français. À l'inverse, beaucoup de joueurs argentins jouent en Europe aussi donc les joueurs se connaissent bien. Comme le match entre la France et l'Angleterre, je pense que ce sera un match fermé. La plupart des gens voit l'Argentine gagner et dise qu'elle est meilleure mais attention une finale c'est tellement un match différent. Les deux nations ont déjà gagné une coupe du monde et veulent la troisième alors tout peut arriver. 

Ayant entraîné en France, cette finale est forcément particulière pour vous. N'est-ce pas ?

J'aime beaucoup la France ! Cette année je suis venu et je suis passé par Nîmes où je suis resté quatre jours avant de me rendre au mariage du joueur de tennis Juan Monaco (natif de Tandil), en Grèce. La soeur de ma femme habite près de Marseille donc je suis passé par Nîmes et je suis allé voir le stade des Costières. Je garde un très bon souvenir de mon passage au Nîmes Olympique. C'est un club qui m'a vraiment marqué et c'est toujours un plaisir d'en parler. J'ai gardé beaucoup de choses de cette époque. 

"Il y a beaucoup de gens que j'aime ici"

Que gardez-vous comme souvenirs ? 

Je garde que de bons souvenirs. Quand je suis arrivé, le président était Jean Bousquet. Et je lui ai dit : "Nîmes est un club de première division et pas de deuxième". On avait tout fait pour monter et on a réussi. Presque chaque année, je viens en France et je passe par Nîmes pour visiter, regarder du foot et me balader. Je suis obligé de venir car j'ai gardé beaucoup d'amis : Lionel Perez, Frédéric Arpinon ou encore Éric Vaillant... Je les appelle et on mange ensemble. On est content de se retrouver. Il y a beaucoup de gens que j'aime ici et à chaque fois, ils me réservent le meilleur accueil possible. 

daniel romeo nîmes olympique
À 71 ans, Daniel Romeo n'entraîne plus  • DR

Lors de cette saison 1990/1991 où vous remontez en D1, il y avait plusieurs joueurs argentins dans l'équipe comme Jorge Dominguez et José Luis Cuciuffo, le seul champion du monde ayant joué au NO. On peut donc dire qu'il y a un certain lien entre l'Argentine et Nîmes...

Je ne sais pas si vous vous rapelez mais il y avait aussi José Daniel Ponce, le numéro 10. Par la suite, j'ai travaillé quelques mois avec lui et à chaque fois on reparlait de Nîmes. C'est ça le football, c'est des souvenirs. 

"Je regarde toujours les résultats de Nîmes"

Suivez-vous toujours l'actualité du Nîmes Olympique ?

Je regarde toujours les résultats de Nîmes. Je sais qu'en ce moment ce n'est pas facile mais je garde espoir que le club retrouve la première division car c'est son niveau, j'en suis sûr. 

Avez-vous toujours des activités dans le foot ?

J'étais en Arabie Saoudite l'année dernière mais j'ai arrêté car c'était difficile de vivre là-bas. En Argentine, je profite de mes enfants et petits-enfants. J'ai eu une proposition au Bahreïn mais j'ai refusé. Je n'entraîne plus mais je suis toujours à Estudiantes de la Plata, mon club de coeur. Et surtout je regarde les matchs de foot avec mes amis et ce sera le cas pour cette finale.

Corentin Corger

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio