Au premier janvier 2019, le département du Gard compte 351 communes contre 353 en 2018.

À la faveur de la 4e édition du Salon des maires, qui s’est tenu le week-end dernier à Nîmes, le préfet du Gard, Didier Lauga, a annoncé la création de deux communes nouvelles : Val-d'Aigoual et Bréau-Mars. Implantée dans le canton du Vigan, ces localités sont nées de la fusion de communes Val-d’Aigoual (1 500 habitants) et regroupent ainsi les mairies de Notre-Dame-de-la-Rouvière et de Valleraugue et Bréau-Mars (600 habitants), celles de Bréau-et-Salagosse et Mars.

Sue ces territoires ruraux, les élus ont répondu aux désirs de l’État qui souhaite davantage de regroupement. Souvenez-vous en 2015, la loi NOTRe redessinait la carte des intercommunalités en fixant à 15 000 le nombre d’habitants minimum pour les communautés de communes classiques, et 5 000 pour celles situées en zones montagneuses.

Quels avantages ?

Ces regroupements ne sont pas toujours évidents, les habitants et leurs élus étant attachés à leur territoire et aux politiques mises en œuvre. Alors, pour inciter ces fusions, l’État accorde quelques avantages... « Il revalorise pendant trois ans notre DGF (Dotation globale de fonctionnement) de 3% », indiquait à Objectif Gard le nouveau maire de Val-d’Aigoual, Thomas Vidal, tout en assurant que « ce n’est pas notre motivation première. »

Leur principale motivation serait plutôt, « la mutualisation des moyens, qui sont déjà limités en tant que communes rurales, et la mise en commun des compétences et des agents. » En politique comme ailleurs, ssi l'oignon fait la soupe, l’union fait la force.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com