GARD À l'aéroport Nîmes-Garons, Bernard Cazeneuve interpelle l'Europe
Ce vendredi après midi, un parterre d'élus, de pilotes et de techniciens s'étaient donnés rendez-vous sur le tarmac du futur aéroport de sécurité civile. Une base qui cherche encore des financements européens.
C'est un poste de commandement de 3 200 m2 situé non loin des hangars déjà existants, dont les travaux ont déjà débuté, que Bernard Cazeneuve est venu inaugurer. À la descente de son avion présidentiel, des pilotes de la base de Marignane, dont une centaine seront affectés prochainement dans ces nouveaux locaux flambants neufs. Christos Stylianides, commissaire européen en charge de l'aide humanitaire et de la gestion des crises, n'a pas cessé de le rappeler : "Depuis des années la France a montré sa capacité à gérer les situations de crise. Vous savez mieux que quiconque que les catastrophes naturelles n'ont aucune frontière." Mais aux côtés du Ministre de l'Intérieur, pas un mot sur le financement européen attendu, malgré l'appel de Bernard Cazeneuve, "Si l'Europe peut apporter un financement, l'amitié amène parfois à demander plus." C'est que le projet est immense et coûteux, près de 16,8 M€ pour l'Etat avec contribution des collectivités : région, département et Nîmes Métropole.
Quant à savoir si l'aéroport peut espérer obtenir plus qu'une "validation" de l'Europe, le commissaire européen est flou, "J'ai l'espoir que cela devienne une vraie plateforme d'expertise européenne."
Baptiste Manzinali