GARD Attaqué sur Twitter pour un excès de vitesse, le journaliste Jean-Jacques Bourdin répond
Ce mercredi 27 mai, toute la presse a repris l'information du site de nos confrères de La Montagne selon laquelle le journaliste gardois Jean-Jacques Bourdin a été arrêté dimanche dernier par des gendarmes de Saint-Flour, après un excès de vitesse à 186 km/h sur l'autoroute.
Pris par la patrouille, selon nos confrères, le journaliste de BFM TV et de la radio RMC aurait vu "son véhicule immobilisé et aurait été sanctionné d'une rétention administrative du permis de conduire." Il aurait également écopé d'une amende de 135 euros pour un déplacement au-delà de la limite des 100 km autour du lieu de résidence, imposée depuis le 11 mai.
Sur le réseau social Twitter, Jean-Jacques Bourdin a décidé de répondre après avoir été la cible de nombreuses critiques notamment pour avoir traversé la France pendant un congé en voiture (des Cévennes, où il réside habituellement lors de ses jours de repos, à Paris) : "À tous les donneurs de leçons : excès de vitesse oui et j’assume. Interdiction de déplacement non. J’avais même une double autorisation".
Un peu plus tôt dans la journée, c'est dans son émission radio que le journaliste gardois a tenté de se défendre, interpellé par un auditeur : "Il a été dit tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux. [...] D'abord, l'autoroute était absolument vide à l'horizon, il n'y avait pas une voiture. En pleine ligne droite, le temps magnifique, je voudrais le préciser. Je ne risquais que pour moi. J'étais seul dans ma voiture évidemment."
Toujours sur Twitter, sa compagne et grand reporter, Anne Nivat, n'a pas hésité à prendre sa défense : "Sur autoroute, un conducteur commet un excès de vitesse, le reconnaît et signe son P.V. Ça arrive tous les jours sans sortir dans les médias. Quand c'est Jean-Jacques Bourdin, c'est La Montagne qui se jette sur l'info et dans un autre message se demandant : "Qui l’a fuitée? Le sous-off qui a verbalisé? Honte à eux deux, attention à la diffamation."