GARD Journée d’hommage aux soldats morts en Afrique du Nord
Depuis 2003, le 5 décembre est la journée nationale d'hommage aux morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. A Alès, les 25 000 soldats décédés au combat ont été commémorés, ce mardi matin au square Verdun, en présence notamment des porte-drapeaux, de représentants d'unions d'anciens combattants, d'élus et du sous-préfet Olivier Delcayrou. "Le souvenir reste vivace et douloureux", a souligné ce dernier lors de cette célébration "qui est un devoir de mémoire pour la Nation". Des gerbes de fleurs ont ensuite été déposées, avant la minute de silence et le retentissement de La Marseillaise.
A Nîmes, c'est traditionnellement au square du 11 novembre que l'on célèbre les morts pour la Patrie. Cette Journée d’Hommage aux Morts pour la France de la Guerre d’Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie arrive 55 ans après une guerre qui en a duré sept, un conflit et des conséquences qui ont bouleversé la France et l’Algérie.
Des centaines de milliers de personnes furent contraintes de quitter un pays qu’elles aimaient et qui était en partie le leur. La mémoire des années de guerre est encore présente mais les Français doivent progresser, ensemble, dans l’apaisement et continuer le chemin du bon sens. C’était certainement la dernière grande cérémonie aux morts pour le directeur de cabinet du Préfet Didier Lauga, Carl Accettone qui quitte ses fonctions gardoise à la fin du mois.
A Vauvert, c'est une cérémonie sobre et digne qui s'est tenue ce mardi matin. Présidée par l'adjoint au protocole Rodolphe Rubio, hommage a été rendu aux disparus par les diverses associations et autorités présentes. Louis De Dona, président de la section vauverdoise de l'UNC (Union nationale des Combattants) a lu le message national en hommage aux 25000 combattants morts pour la France en Afrique du Nord : "C'étaient nos frères, c'étaient nos camarades, n'oublions pas leur sacrifice". Quant à M. Rubio, il a souligné la mémoire encore forte de ces années dans la région et a insisté sur la réconciliation intervenue entre les parties.
Elodie Boschet, Anthony Maurin et Florence Genestier