Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.08.2023  - 2 min  - vu 380 fois

GARD Le Crédit Mutuel engagé sur la question du changement climatique

Plus de 140 agriculteurs étaient présents 

- Photo Crédit Mutuel

Organisée par le Crédit Mutuel Méditerranéen, une conférence sur la question du changement climatique a rassemblé plus de 140 agriculteurs sur le site du Pont du Gard. 

Au Pont du Gard, devant 140 agriculteurs, trois spécialistes ont été conviés par le Crédit Mutuel Méditerranéen pour apporter leur expertise sur un thème essentiel : « Face au changement climatique : quelles adaptations pour notre agriculture ? ». Après le succès l’an dernier de la première conférence sur le thème « Transmission et patrimoine », le Crédit Mutuel a souhaité renouveler l'expérience. 

Le thème a été choisi par les sociétaires-clients du secteur agricole. "Le territoire de notre fédération comporte de nombreuses zones agricoles et nous avons une clientèle agricole importante", justifie Jérémie Fritsch, responsable du marché agriculture au Crédit Mutuel Méditerranéen, pour expliquer la thématique de 2023. 

Grâce à l'investissement de Patricia Bacon, Célia Sanchez et Quentin Ducrocq, chargés de clientèle « Agri » au sein des caisses locales du Gard, trois spécialistes du sujet étaient présents sur le site de l'aqueduc romain en présence des directeurs, salariés et élus du Crédit Mutuel. 

"Connu et disponible pour toutes et tous, le rapport du GIEC est édifiant. L’évolution des gaz à effet de serre a cinq incidences principales au niveau mondial et local : température, sécheresse, précipitation, enneigement et cyclones tropicaux. L’agriculture représente un secteur émetteur de gaz à effet de serre mais potentiellement contributeur à l’atténuation (stockage de carbone, énergie renouvelable…). Il est important de définir les services rendus par l’agriculture. L’agriculture de la France contribue à 68 % des émissions de CH4 et à 86 % des émissions de N20", a détaillé Inãki Garcia de Cortàzar Atauri. 

Pour l'agro climatologue, Serge Zaka : "il n’existe pas une solution uniforme, mais bien une multitude de solutions complémentaires » tant en matière de génétique, d’agronomie, de numérique, de matériels, de paysages… Par exemple : « Sur le plan génétique, les variétés se récoltant le plus tôt seront favorisées et en matière d’espèces, des filières sont à privilégier : pistache, olive, vigne, figue, grenade, sorgho, millet…"

"Notre SCOP promeut un concept : « Produire autrement » en favorisant la plantation d’arbres, dans ou en bordure d’une même parcelle agricole… Intérêt : stocker du carbone, créer des haies et s’adapter au dérèglement", conclut Numa Fauchere, ingénieur-conseil de la SCOP Agroof.

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