GARD Les Amis du PNR des Garrigues veulent que le projet accélère
L’association des Amis du Parc naturel régional (PNR) des Garrigues, qui porte le projet de PNR autour de l’Uzège, tenait ce vendredi soir son assemblée générale à Saint-Quentin-la-Poterie.
L’occasion de faire le point sur les avancées du projet. « Beaucoup de nos membres trouvent que ça ne va pas assez vite », reconnaît le président de l’association, Bruno Julien. Car depuis que le projet a été repris par le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR), « ils ont relancé une étude d’opportunité, alors que la première étude était complète depuis 2018 et entérinée par la Région », affirme-t-il.
Or, l’association estime qu’il n’était « pas la peine de réinventer la roue », même si la première étude devait être « peaufinée ». Et les Amis du PNR auraient bien aimé « être associés, on l’a été mais un tout petit peu », estime Bruno Julien. L’association prépare une motion en ce sens. Le PETR, et globalement les élus, ont brillé par leur absence à l’assemblée générale de vendredi, du reste.
Bref, « on est déçus de la vitesse à laquelle ça avance, et même le périmètre est rediscuté », note le président des Amis du PNR. Lui reste partisan de conserver le périmètre initial, qui comprend aussi des communes de l’Agglomération du Gard rhodanien, une intercommunalité qui a déjà dit se sentir quelque peu exclue du projet. Par ailleurs, l’association de préfiguration n’a pas encore été montée, et si 70 % des communes concernées avaient déjà délibéré, si la nouvelle étude provoque de gros changements dans le projet, il faudra les inviter à le refaire.
Si elle sait se montrer critique, l’association reste à disposition : « On est là pour aider et pour dire ce que nous voulons, et continuer à coopérer avec les politiques », affirme Bruno Julien, qui considère toujours que « le PNR est l’outil le plus approprié pour faire face aux défis environnementaux », car il permet d’intégrer un réseau et de déployer des compétences sur place. Le rendu de la nouvelle étude de faisabilité est attendu pour le mois de septembre.
Thierry ALLARD