Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.09.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 597 fois

GARD L’implication du groupe Bastide dans la crise sanitaire

Rencontre ce mercredi matin entre la préfecture du Gard et Vincent Bastide, directeur général du groupe (Photo : Coralie Mollaret)

Dons de respirateurs à l'ARS (Agence régionale de santé) et vente de masques à prix coûtant… Le préfet du Gard, Didier Lauga, a salué le « rôle citoyen » du groupe au plus fort de la crise sanitaire. 

Hier matin, le préfet du Gard, Didier Lauga, accompagné de sa sous-préfète, Joëlle Gras, ont visité les locaux de Bastide, le confort médical, sur la zone d’activités Mitra, à Saint-Gilles. L’occasion de prendre des nouvelles de l’entreprise, employant près de 500 personnes dans le département. Le directeur général, Vincent Bastide, et son père, le fondateur de l’entreprise, Guy Bastide, sont revenus sur la crise sanitaire.

Si « notre fonctionnement était au ralenti pendant le confinementnos salariés ont très largement participé à la mise en œuvre du Plan blanc de l’hôpital. Ils ont aidé au maintien à domicile des patients du CHU, permettant de libérer de la place pour laisser les soignants lutter contre le covid-19 », souligne le directeur. 

Ajoutez à cela que le groupe - qui totalise en juin un chiffre d’affaires de 385 M€ - a organisé « un pont aérien pour commander 42 millions de masques provenant d’Asie. Nous les avons payé 30 millions d’euros. Nous n’avions la trésorerie pour le faire », explique Vincent Bastide à qui il reste encore 20 millions de masques à écouler.

« Cette période n’a pas été lucrative »

Le directeur se défend d’ailleurs de s’être enrichi pendant la crise du covid-19, vendant ses masques « en-dessous du prix fixé par l’État. » Son engagement pendant la crise s’est poursuivi par la vente à prix coûtant de 700 000 casques au personnel de l’hôpital et le don de 20 respirateurs à l’ARS (Agence régionale de santé).

Vincent Bastide l’assure : « Cette période n’a pas été lucrative. La question s’est posée de savoir quelle attitude adopter pendant la crise : ne rien faire et attendre que ça passe ou agir. » C’est donc dans l’action que l’employeur a souhaité s’inscrire. D’ailleurs, « nous avons eu très peu recours au chômage partiel, ni de prêt garantie par l’État à taux zéro. » Un « rôle citoyen », comme salué par le préfet du Gard, pas mécontent d’avoir sur son territoire, frappé par le chômage, une vraie pépite économique. 

CM

coralie.mollaret@objectifgrd.com 

Coralie Mollaret

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