INSOLITE. Au fait, que devient "l'ânesse catalane" de Christian Bourquin ?
Spécificité locale ? Notre président du conseil régional Christian Bourquin a le don de faire le buzz… Entre son chèque de 150 euros envoyé à l'UMP pour le Sarkothon et sa déclaration de patrimoine qui ne contient qu'un âne espagnol, l'élu local a l'art et la manière de faire parler de lui. Si bien qu'hier, à l'occasion de ses vœux aux Gardoises et Gardois, Objectif Gard n'a pu s'empêcher de prendre des nouvelles de son bourricot. "Mon ânesse catalane", reprend le président du Languedoc-Roussillon. Et de prendre quelques minutes pour revenir sur son bien aussi insolite que précieux.
"En fait, je ne comptais pas en faire une affaire de mon ânesse", assure le président du Languedoc, tout en avouant avoir fait "cette sortie pour les narguer". "Les", ce sont ces petits curieux désireux de connaître le patrimoine des élus, suite à l'affaire Cahuzac. Droit dans ses bottes - d'ânier ?-, le président Bourquin assure qu'à l'époque c'était réellement "mon seul patrimoine", même si aujourd'hui ses biens sont un peu plus étoffés.
Reste que son ânesse d'un an et demi est très chère à ses yeux : " c'est un cadeau (…) Je vais la voir le dimanche, quand je peux. Le maire du petit village de Baillestavy a bien voulu l'accueillir sur ses terres". Pour Christian Bourquin, "l'âne reste le symbole du marcheur", courageux et endurant… Et on sait combien la politique peut parfois être une traversée du désert…
Coralie Mollaret