JE SUIS CHARLIE Mélanie, 20 ans étudiante : "C'est un peu notre 11 septembre"
Certains connaissent les coups de crayon de Charb, Cabu ou Wolinski, d'autres ont découvert le nom du canard satirique après la fusillade meurtrière qui s'est déroulée avant-hier dans les locaux de la rédaction. Hier, jour de deuil national, François Hollande a appelé les employeurs et établissements publics à se recueillir sur leur lieux de travail. Dans les quatre coins du Gard, des milliers de personnes ont répondu à l'appel, comme à Nîmes devant le conseil général et la préfecture.
Dans la foule silencieuse, Mélanie, 20 ans arbore fièrement un petit badge "Nous sommes Charlie". Etudiante en alternance dans une société d'assurance, elle avoue avoir "découvert ce journal malheureusement trop tard… après cet attentat". "J'ai été tellement surprise et étonnée… Je n'ai même pas de mots pour qualifier ce qu'il s'est produit", poursuit-elle. Pour elle, comme d'autres, l'attentat de Charlie Hebdo "est un peu notre 11 septembre". La France foulée au pied dans ce qu'elle possède de plus cher : la liberté de penser et d'expression. La jeune femme invite les autres, par leur présence ou leur pensée, à s'adonner à une sorte de sursaut républicain. Une union nationale autour de nos valeurs pour ne céder ni à la peur ni aux amalgames.
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