LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 24 avril
La suite de l'affaire Lamgahez.
Nîmes Olympique
Que dit le règlement ? C’est une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe hier soir. La réserve déposée par Orléans, hier auprès de la FFF, après la victoire 1-0 vendredi dernier des Crocos dans le Loiret. La participation de Zakary Lamgahez est remise en cause et précisément son statut de joueur amateur alors qu’il avait un contrat de stagiaire pro la saison dernière à Montpellier. Après cette annonce, plusieurs salariés du club ont passé une bonne partie de la nuit à éplucher le règlement de la FFF pour aider à la défense du Nîmois de 21 ans et éviter au club de perdre sur tapis vert. Dans notre article de ce matin (relire ICI), le journaliste Thomas Gucciardi, qui a révélé l’affaire, évoquait : "Selon les règlements en vigueur, il aurait dû être reclassé fédéral pour avoir le droit d’évoluer en National." En prenant exemple sur le joueur de Villefranche-Beaujolais Fahem Benaissa qui était dans la même situation et qui avait vu son club contraint de rejouer trois matchs. Hors, on n'est pas totalement dans le cas. Ce championnat de National a la particularité de compter des clubs amateurs (comme Villefranche) et professionnels, ce qui est d’ailleurs problématique et crée de l’injustice car tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Le premier élément c’est que Zakary Lamgahez ne peut pas avoir de contrat fédéral car il évolue dans un club pro. « Seuls les clubs n’ayant pas le statut professionnel sont autorisés à utiliser des joueurs sous contrat fédéral dans l’équipe première du club », est-il écrit noir sur blanc. Cet argument n'est pas recevable sachant que la Fédération et la Ligue ont validé sans homologation sans restriction. De plus, la FFF prévoit que la gestion des clubs professionnels est déléguée à la Ligue de football professionnel. Et par rapport aux faits qui nous incombent, l’article 55, alinéa 4 stipule que : « Le joueur professionnel, le joueur élite après sa période de formation ou le joueur fédéral, requalifié amateur au sein d’un club à statut professionnel ne peut pas être aligné, en compétition officielle, au sein de l’équipe première de ce club pendant un an à compter de la date d’expiration de son contrat. Cette restriction prend toutefois fin en cas de signature par le joueur concerné d’un nouveau contrat. » Il n’est pas donc précisé ce qu’il advient pour un joueur stagiaire pro. Le NO n’est donc pas plus avancé et cette situation semble créer un flou. Reste à savoir ce qui sera retenu par la FFF, qui devrait trancher le 30 avril prochain et qui n’a pas été forcément tendre avec les Crocos cette saison avec pour preuve la suspension rallongée en appel de Ronny Labonne, exclu au match aller face à Versailles.
« Ça me dérange ». Avec un match à disputer ce lundi 29 avril à 21 heures, aux Antonins, contre le Red Star, Adil Hermach a dû adapter sa semaine d’entraînement par rapport à une semaine classique avec match le vendredi. Ainsi, ce mercredi, les Nîmois étaient au repos après s’être entraînés lundi et mardi. Hier, le coach nîmois a procédé à différentes mises en place avec pour objectif de travailler plusieurs systèmes et de nouvelles associations de joueurs. Parmi elles, une défense à cinq avec trois défenseurs axiaux : Lamgahez, Diouf et Mendy. Le dispositif en 3-5-2 pourrait donc être utilisé face au Red Star, une formation qui presse haut. En fonction du résultat entre Niort et Martigues, vendredi, les hommes d’Habib Beye, déjà assurés d’accéder en Ligue 2, pourraient être champions avant même de venir dans le Gard. La victoire à Orléans permet aux Nîmois de préparer cette affiche de la meilleure manière, « ça fait une victoire de moins à aller chercher. Le climat à l’entraînement est plutôt positif, cela confirme nos convictions », confie le coach. L’ancien milieu de terrain aurait préféré jouer ce vendredi plutôt qu’en match décalé, « le lundi ça me dérange car trois jours après, alors que l’on aura laissé de l’énergie face au premier, on va devoir faire quatre heures de bus pour aller jouer à Goal FC, ce ne sont pas les meilleures conditions. » D’autant plus que ce déplacement à Chasselay, chez un concurrent direct, est comme une finale pour Nîmes qui devra gagner pour espérer se sauver. Les entraînements de demain, vendredi et samedi sont ouverts au public, les séances débutent à 10h15.
OAC
Poursuivre la bonne dynamique. Quelle fin de saison étouffante pour l’OAC ! Après avoir remporté deux victoires successives avec le plus petit des écarts (1-0), à Toulon le 13 avril dernier et à Pibarot contre Fréjus ce samedi, le club cévenol peut encore espérer accrocher la dixième place tant convoitée. Mathématiquement, c'est encore jouable. Tous les regards se tourneront une fois de plus vers Andrézieux (9e, 30 points), vendredi soir, où une victoire à Bourgoin-Jallieu compliquerait sérieusement la tâche d'Alès pour le maintien. D’autant que Fréjus (7e, 30 points) et Toulon (8e, 30 points) s'affrontent samedi à 18 heures. Mais au-delà de ses adversaires directs, si l’OAC perd, c’est la descente assurée. En revanche, au vu des dernières prestations, joueurs et staff semblent y croire. Et pour cause ! Une partition appliquée et un engagement total ont été proposés de la part des joueurs face à Fréjus-Saint-Raphaël samedi, avec un Abelinti des grands soirs, une défense intraitable, bien en place et un Moreau héroïque. Deux victoires consécutives et un premier but à domicile en 2024, les signaux sont enfin au "vert" pour Alès.
Et ce matin, la séance d'entraînement qui se déroulait à Pibarot - sans Antar Yalaoui sorti à la mi-temps sur blessure suite à une béquille toujours douloureuse - s’est déroulée dans la même dynamique, malgré un vent important et une fatigue qui commence à se faire ressentir chez certains. Conservation de balle, jeu entre les lignes, travail défensif, travail offensif, exercices de frappes au but… Pour l'OAC, l'objectif principal est avant tout de se concentrer sur eux-mêmes, sans regarder ce que peuvent faire les uns et les autres. "Poursuivre sur cette lancée positive" est le mot d'ordre, en visant la victoire sur la pelouse de Chamalières (11e, 25 points) samedi. Il s'agit d'une formation qui se bat également pour sa survie, le concurrent direct des hommes d'Hakim Malek. Le match de samedi sonne comme une véritable finale pour le maintien. L'une des trois dernières pour l'OAC qui, s'il souhaite figurer parmi les mieux placés pour se maintenir, devra de toute manière s'imposer sur les trois dernières rencontres à jouer : Chamalières, Toulouse à domicile et enfin à Bourgoin-Jallieu pour clôturer, soit un calendrier à la fois favorable, et à la fois le plus délicat à jouer dans cette période.
Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée
Attention à la relégation. Le week-end dernier, Bouillargues était proche d’obtenir une belle victoire dans son Agora gymnase, mais les joueuses de Baptiste Filipe ont craqué en fin de partie. En tête à la pause (17-15), elles ont finalement perdu 35-34 face à Pessac, deuxième de D2. Une victoire qui aurait fait du bien comptablement car à cinq journées de la fin de la saison, le BHNM n’est pas encore maintenu avec seulement trois points d’avance sur le premier relégable, Le Pouzin. Mais les Bouillarguaises ont leur destin entre leurs mains car en plus d’avoir un match en retard à disputer, elles affrontent leurs trois poursuivants au classement qui luttent également pour le maintien. Pour rappel, Bouillargues a écopé de deux points de pénalité par la Commission nationale de contrôle de gestion de la Fédération française de handball.
USAM Nîmes Gard
Green Team, Green Planète. Lundi, l’USAM Nîmes Gard a lancé, à l’occasion de la Journée de la Terre, son opération "Green Team, Green Planète" (lire ICI). Pour ce lancement, le président David Tebib et les espoirs de la Green Team se trouvaient au coeur des vignes des Costières de Nîmes pour découvrir les métiers bio des vignerons du château de Nages et du château l'Ermite d'Auzan (voir vidéo ci-dessus). L'occasion d’évoquer avec eux leurs problématiques, mais aussi leurs engagements pour la planète. Par exemple, le château de Nages est le premier vigneron français certifié en agriculture régénérative et membre de l’association "One percent for the planet". Pour sensibiliser à la sauvegarde de la planète, l'USAM a lancé cette grande opération jusqu'au 8 juin avec diverses actions prévues notamment une grande collecte de déchets dans les quartiers nîmois le 7 mai prochain.