LE VIGAN Des élus du territoire expriment leur désaccord et leurs doléances auprès du Gouvernement

Suite aux dernières annonces du président de la République et dans le contexte social et sanitaire actuel, les élus du Pays viganais ont souhaité exprimer publiquement leur désaccord et leurs doléances auprès du Gouvernement.
Une centaine de personnes était présente, ce samedi devant la sous-préfecture du Vigan pour exprimer ses inquiétudes. Un courrier a été remis à la sous-préfète du Vigan, Joëlle Gras. Un mouvement à l’initiative de Régis Bayle, maire d'Arrigas et président de la communauté de commune du Pays Viganais, et d'Emmanuel Grieu, maire de Mandagout, et vice président de la communauté de commune. Lors de la manifestation, Nicolas Guerineau, représentant de l’Union des professionnels du pays viganais (UPV), s'est également exprimé.
"Les mesures décidées pour répondre à la deuxième vague de l’épidémie de covid-19 se sont caractérisées dès le départ par un certain nombre d’incohérences, voire de contradictions. Cette situation, ou peut-être le manque de communication et de concertation démocratique, ont conduit les citoyens à douter de leurs dirigeants", expliquent les élus du Vigan.
"En effet, comment peut-on comprendre et faire comprendre aux Français que les établissements scolaires restent ouverts avec des protocoles sanitaires plus que contestables, en particulier dans le secondaire et que, dans le même temps, soient fermés arbitrairement les restaurants ou les petits commerces qui, pourtant, dans leur immense majorité, avaient fourni les efforts demandés pour s’adapter à la crise ?" Les élus locaux ont décidé d'interpeller le Premier ministre et le Gouvernement afin que des mesures plus adaptées puissent être envisagées.
Par ailleurs, dans un contexte social et politique de plus en plus tendu, les élus du Pays viganais s’interrogent et s’inquiètent de certaines dispositions de la loi sécurité globale qui est en train d’être votée par le parlement. "Les élus locaux ont toujours travaillé en confiance et en bonne intelligence avec les forces de l’ordre, en particulier la gendarmerie nationale, dont le rôle est important en milieu rural. Nous tenons ici à renouveler fortement notre confiance et notre attachement à nos gendarmes : là n’est pas le sujet ! Simplement, nous ne voudrions pas que devant l’orage social qui gronde ces femmes et ces hommes, qui sont aujourd’hui le rempart de la nation face au terrorisme et à bien d’autres périls, ne soient utilisés contre leur gré, soit comme une police politique, soit mise à disposition d’une répression aveugle et brutale des citoyens en colère."
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