Les syndicats ont décidé de se rassembler devant la préfecture du Gard à Nîmes, ce jeudi matin. Une petite centaine de personnes réunie pour préparer la mobilisation du 31 mars contre la réforme des retraites. 

L'épidémie de coronavirus qui touche actuellement la France n'a pas fait changer la priorité des syndicats qui reste la réforme des retraites. En attendant la grande mobilisation du 31 mars, les manifestants ont décidé de se réunir devant la préfecture ce jeudi midi. Une petite centaine de personnes rassemblée pour montrer que le combat n'est pas fini. "Ce n'est pas parce que les gens ne viennent pas qu'ils sont d'accord avec le Gouvernement", tente de rassurer Jean-Luc Pena, secrétaire général départemental de FA pour expliquer cette faible affluence en cette période délicate.

"La grève va être reconduite dans les entreprises, la loi ne passera avant cet été. On va se battre pour une retraite juste", lance au micro Bruno Rivier, membre de la CGT, qui croit à un nouvel élan avec la manifestation prévue le 31 mars. D'ici là, le jeudi 19, l'intersyndicale organise un meeting unitaire devant la Maison carrée. Après les discours, les frondeurs présents ont déposé des chaussures devant la préfecture comme un symbole pour dénoncer "des députés godillot qui suivent la loi et ne servent à rien", explique Bruno Rivier.

Pour Jean-Luc Pena, "le Gouvernement muselle les gens qui ont des revendications comme lors de la manifestation pour les droits des femmes à Paris ou au lycée Philippe-Lamour." Des incidents sont survenus après que des lycéens ont réalisé un sit-in. "C'est digne des dictatures les plus sombres", va jusqu'à déclarer le représentant de la CGT. Des militants qui ont prévu de se rendre devant l'établissement ce mardi 17 mars à 7h15 pour "un soutien à la répression".