Ici, il s’agit aussi de tourner une roue, nettement plus modeste que celle du jeu télévisé, pour tomber sur des mesures du gouvernement actuel dénoncées par les Insoumis.

Retraites, impôts, sécurité sociale, chômage, jeunes… tout y passe. « Les gens nous ont dit qu’ils en avaient marre des tracts. Là c’est plus ludique qu’un tract et on peut parler. C’est de la pédagogie ludique », explique l’Insoumise Geneviève Sabathé. « Et en même temps, du fait que ce soit ludique, les gens se sentent plus autorisés à libérer leur parole », affirme la même.

Sur le marché, cette parole avait également pour sujet les perquisitions qui ont concerné mardi matin le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et les sièges de la France insoumise et du Parti de gauche. « On a reçu de nombreux soutiens, c’est important », affirme l’Insoumise. Une militante qui ne mâche pas ses mots, lançant que « la dernière fois qu’on a eu une telle perquisition avec une centaine de policiers dans deux partis politiques, c’était la police de Vichy. Ce sont des perquisitions administratives, qui n’émanent pas d’un juge mais du préfet, qui a une autorité politique au dessus de lui. On a siphonné toutes les données des deux partis. Ce sont des méthodes totalitaires. » Le gouvernement, par la voix du Premier ministre, Édouard Philippe, a répondu mardi à Jean-Luc Mélenchon qu’il faisait prévaloir « en toutes circonstances l’indépendance de la justice. »

Th.A