NÎMES 2014. FN. Pour Louis Aliot, "les municipales seront un bon baromètre"
Un soutien de poids… A l'occasion de sa toute première réunion publique, le candidat à la mairie de Nîmes, Yoan Gilet, a reçu le numéro deux du FN et cousin de la région : Louis Aliot. Le vice-président du FN et conseiller régional du Languedoc (Perpignan) est venu motiver les troupes gardoises en assurant qu'une triangulaire à Nîmes entre l'UMP, le PS et le FN est très probable. Il faut dire que le Gard, qui a placé Marine Le Pen en tête du premier tour des présidentielles, est scruté de près par l'Etat-major du FN et autre Rassemblement Bleu Marine.
Si Louis Aliot n'a pas une grande expertise du territoire nîmois, il a conservé ses boulets rouges pour les frères ennemis de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon ainsi que la politique de François Hollande. Le sempiternel argumentaire de l'UMPS. Un argumentaire national. Aujourd'hui, la stratégie du FN ne s'arrête pas là. Il y quelques mois, le parti faisait part de son envie de "s'implanter" durablement dans les territoires et notamment à l'occasion des municipales. Dès lors leurs candidats ont reçu la mission de plancher sur leurs dossiers et de constituer des listes. A Beaucaire, "tout est bouclé", selon le candidat Julien Sanchez qui a confié avoir "débaucher" dans la majorité du maire, Jacques Bourbousson. Quant à Yoan Gilet : "j'ai des candidats plus qu'il n'en faut. Mais je fais un travailler pour chercher les compétences". "Le Front est en reconstruction. Ce n'est que le début. Les municipales seront un bon baromètre", a annoncé Louis Aliot. Reste plus qu'à attendre le 23 mars…