NÎMES 2014. PS : l'impopularité de François Hollande "nous impactera à la marge", pense Stéphane Tortajada
Une bonne nouvelle pour le trio de droite UMP/UDI/FN. Selon un sondage Ifop pour le JDD publié hier, les Français souhaitent que ces trois partis arrivent en tête, contre 40% pour le bloc PS/Front de Gauche/EELV, des municipales de mars prochain. Une première depuis 2007. En cause : la déception des électeurs de François Hollande plus forte que les chicayas entre les deux poids lourds de l'UMP, François Fillon et Jean-François Copé.
En outre, la participation devrait s'élever à 67% pour ce scrutin, soit deux points de plus que lors du dernier sondage en janvier dernier.
A Nîmes, cette actualité n'émeut pas le PS local qui se démène déjà avec sa candidate Françoise Dumas, à six semaines du premier tour, pour réaliser l'union avec les deux autres listes de gauche (Jean-Paul Boré avec TPNA et Sylvette Fayet avec le Front de Gauche, NDLR). "Ce sondage a été réalisé au niveau national. Il y a une déliaison complète avec ce qu'il se passe ici. Alors, oui peut-être que cela (l'impopularité de François Hollande, NDLR) nous impactera, mais à la marge", assure Stéphane Tortajada. Et au premier fédéral du Gard, las des divisions de la gauche, de lancer un "appel (...) pour que les partenaires se mettent autour de table" et réfléchissent aux modalités de leur union : "c'est une condition essentielle pour la victoire de la gauche. Et c'est d'ailleurs notre objectif commun. Aucune personne ne doit être mise au banc : Jean-Paul Boré fait un travail citoyen, de terrain, tout comme Sylvette Fayet. Il faut se mettre tous autour de la table (Avec Françoise Dumas, candidate PS, NDLR) et prévoir. La politique c'est bien cela". A l'instar des concessions, pas toujours faciles pour nos responsables politiques.
Coralie Mollaret