NÎMES Annulation d'un permis de construire pour des immeubles quartier Puech-du-Teil : soulagement aussi à la Ville
"C'était un projet ancien, trop lourd et qui n'était plus adapté à l'harmonisation urbaine de Nîmes", explique Julien Plantier, le premier adjoint au maire.
C'est un soulagement collectif après la décision du tribunal administratif de Nîmes d'annuler le permis de construire délivré par la mairie de Nîmes concernant le projet d'immeubles au chemin du Télégraphe à Nîmes, dans le célèbre quartier de Puech-du-Teil.
Le 1ᵉʳ octobre, le tribunal administratif nîmois a annulé le projet de création de plusieurs immeubles d'habitation au chemin du Télégraphe à Nîmes. Il a fondé sa décision sur l'absence de modification du permis de construire, notamment par rapport au raccordement aux réseaux Enedis, une obligation légale après le recours du permis il y a un an et la mise en demeure contre le promoteur immobilier de Saint-Jean-de-Védas (la société civile de construction verte Nîmes Télégraphe) de régulariser le déplacement d’une ligne électrique, dans un délai de deux mois.
Cette décision est un soulagement pour le collectif des riverains opposé à ce projet. Mais aussi pour la mairie de Nîmes. "C'était un projet ancien, trop lourd et qui n'était plus adapté à l'harmonisation urbaine de Nîmes. La Ville jusque-là prenait en charge les réseaux Enedis dans les projets de ce type. Ce n'est plus le cas", nous fait savoir Julien Plantier, premier adjoint au maire de Nîmes, chargé de l'Urbanisme.
Reste à savoir si cette décision du tribunal nîmois n'encouragera pas d'autres collectifs à contester les projets en cours qui, pour certains, vont modifier durablement l'équilibre environnemental de Nîmes.