NÎMES Le Conseil général renouvelle son soutien à l'Université
Alors qu'un premier partenariat avait été signé en 2012 entre le Conseil général et l'Université de Nîmes, Jean Denat a tenu à renouveler cette convention valable trois ans, avant les prochaines élections départementales.
L'Université de Nîmes continue son développement et étend son panel de compétence. La filière "Recherche-Risques" financée à hauteur de 50 000 euros maximum par an (sur trois ans), avec une mise en disposition d'une personne, vise à singulariser l'offre de formation supérieure locale, dans un département soumis à de nombreux risques. Le nucléaire, les inondations, les feux de forêts, sont autant de raison pour que se créer, à Nîmes, une filière spécifique. "L'école des mines à Nîmes était engagée dans l'étude de ces risques" précise Emmanuel Roux, directeur de l'Université, pour qui le soutien du Conseil général apporte "une crédibilité au niveau national". Pour Jean Denat, "Nous voulons témoigner de la considération que mérite votre engagement par cette modeste contribution".
Cette filière mis en place depuis 2009, soit deux licences professionnelles "métiers du démantèlement, des déchets, de la dépollution et des risques industriels 3D" et "métiers des risques et des impacts environnementaux", un master mention "Risques environnementaux et sureté nucléaire, un master en psychologie sociale et environnementale ainsi qu'un master en droit des collectivités territoriales, est complété depuis janvier 2015 par l'équipe d'accueil CHROME, des chercheurs de différentes disciplines mettant leur travail en commun.
Jean Denat a également annoncé, sous réserve, que le Conseil général prendrait sa part à la réalisation de la deuxième tranche du site Hoche, après avoir financé la première à hauteur de 4,7 millions d'euros. "Je ne peux pas annoncer de montant pour le moment, nous sommes en discussion avec le Préfet et le recteur à ce sujet" a t-il précisé. Un scoop pour Emmanuel Roux, qui a salué les efforts et les engagements pris par le Conseil général. Toutefois, si le montant de l'aide concernant la nouvelle filière est fixé à un maximum de 50 000 euros par an, celui-ci pourrait être revu à la hausse, ou, le cas échéant, à la baisse. "Le risque que les engagements pris ne soient pas tenus après les prochaines élections existe. En principe, la règle républicaine fait que la nouvelle majorité s'alignera, mais rien ne le garantit" a déclaré le président du Conseil général.
Baptiste Manzinali