NÎMES Opération escargot chez les infirmiers libéraux
Ce vendredi 2 février à Nîmes, un convoi d'une trentaine de voitures conduites par des infirmiers et des infirmières libérales s’est élancé du magasin Darty jusqu’à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), afin de revendiquer la revalorisation de leur métier.
Ce vendredi 2 février, le convoi est passé par le boulevard Jean-Jaurès, à la vitesse d'un escargot, dans un concert de klaxons.
Revalorisation du métier
Le collectif des infirmières libérales en colère, exprime des revendications autour de la revalorisation du métier. Quelques heures après que les agriculteurs ont levé le camp situé sur le bitume de l’autoroute, au niveau de l’échangeur de Nîmes-Ouest, les infirmières libérales organisaient une opération escargot à Nîmes, de la Ville active jusqu’à la CPAM du Gard, destinée à faire entendre leur voix.
Ainsi, une trentaine d’infirmiers et infirmières ont manifesté leur colère à Nîmes. Au coeur des revendications, un ajustement sur l’inflation des actes médicaux infirmiers (AMI) aujourd'hui autour de 4 €, barème bloqué depuis une augmentation de 15 centimes datant du 15 avril 2009. Mais aussi le passage de l'indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) à 5 €, et le doublement des tarifs de l'indemnité kilométrique (Ik).
« La pénibilité de notre travail n'est pas appréciée à sa juste mesure alors que les infirmières libérales sont le plus grand hôpital de France, nous partirons à la retraite à 67 ans ! », s'exclame Sandrine Perez, administratrice du collectif des infirmiers libéraux en colère (Cilec). Selon elle, 92 % des soins en France se font en ville. Les infirmiers appellent également à une retraite à 62 ans au lieu de 67 ans, avec la prise en compte de la pénibilité du travail pour un départ à 60 ans.