NÎMES Sophie Roulle regrette la délocalisation des Journées méditerranéennes des saveurs
Suite à notre article annonçant le report et la délocalisation des Journées méditerranéennes des saveurs, Sophie Roulle, adjointe au maire de Nîmes déléguée à la Redynamisation du centre-ville, n'a pas manqué de réagir.
« Nous venons d’apprendre par la presse que les Journées méditerranéennes des saveurs, initialement programmées sur l’Esplanade Charles-De-Gaulle et l’Avenue Feuchères les 16 et 17 mai prochains sont reportées aux 12 et 13 septembre au Mas des Agriculteurs. Si cette information se confirme, la Ville se réjouit du maintien de la manifestation malgré le contexte actuel mais regrette la décision de la délocaliser à l’extérieur du centre-ville de Nîmes », explique Sophie Roulle.
Et de préciser : « Les deux mois de fermeture que les commerçants nîmois viennent de traverser les placent en grande difficulté. La stratégie d’attractivité du cœur de ville est plus que jamais une priorité pour la relance économique et le soutien aux entreprises après cette crise sanitaire inédite. Je regrette que cette action politique ne soit pas partagée par la communauté d’Agglomération de Nîmes métropole. »
« De plus, oignons doux des Cévennes, riz de Camargue, fruits et légumes issus de l’agriculture locale, vins, fromages, charcuterie… Tous les produits présentés et vendus aux JMS font partie de notre identité. Communiquer sur cette culture culinaire locale et valoriser les producteurs gardois, en cœur de ville, sur l’avenue nîmoise la plus fréquentée, à deux pas des arènes, donnait un sens à la manifestation et participait à sa forte fréquentation », complète la Nîmoise.
Et la même de conclure : « Je regrette ce choix pour les Nîmois et les Nîmoises qui se voient privés d’une manifestation populaire et accessible à tous en cœur de ville, pour les commerçants, démunis d’un événement attractif qui participe à la relance de la consommation en ville et pour les dizaines d’étaliers qui participent à cet événement et qui seront eux aussi privés de la vitrine que peut offrir le centre-ville de Nîmes. »