Comme pour chaque feria, la ville de Nîmes et la préfecture du Gard déploient un important dispositif de forces de l’ordre pour assurer la sécurité de la fête. Outre les risques de vols, de bagarre ou de piqûres, l’attention sera cette année portée sur "la drogue du violeur".

La préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon salue, ce vendredi soir, l’ensemble des forces de l’ordre déployées pour la feria des Vendanges. Si pour l’instant, aucune piqûre sauvage n’a été signalée depuis le début de la feria, une grande attention est portée sur le risque de drogue par ingestion de GHB, la drogue du violeur, souvent versée dans les verres à l’insu des jeunes.

Pour lutter contre ce phénomène, notamment dénoncé par l’association des étudiants de la faculté de Nîmes, la Ville et la préfecture ont lancé une opération conjointe inédite. « Nous mettons en circulation 10 000 capuchons de verre anti-GHB, disponibles sur le site de prévention des Arènes et celui des Antonins, ainsi que dans 17 bars et bodégas partenaires », précise l’adjointe déléguée au Droit des femmes et à la Lutte contre les discriminations, Mylène Mouton.

Comme chaque année, la mobilisation est totale. « Nous aurons en permanence 90 policiers municipaux sur le terrain, ainsi que 120 agents de sécurités privés répartis dans les différents établissements et bodégas », décrit d’abord l’adjoint de Nîmes à la Sécurité, Richard Schieven. De son côté, la police nationale annonce la présence, ce soir « d’une centaine de policiers, en comptant les renforts de CRS attendus dans la soirée, afin d’assurer une surveillance pédestre et une dissuasion visible jusqu’après la fermeture des bars à 4 heures du matin, ajoute le directeur départemental de la Sécurité publique, Jean-Pierre Sola. Mais il y aura aussi des motards pour des contrôles routiers en complément de la gendarmerie. »

Pierre Havez