PETITE CAMARGUE Carte scolaire : le Parti communiste s'inquiète des fermetures de classes annoncées à la rentrée prochaine
La section Petite Camargue du Parti communiste français réagit après le dévoilement de la future carte scolaire de la rentrée prochaine dans le Gard. Plus particulièrement dans le territoire de Vauvert avec des fermetures de classes annoncées à Vauvert-Gallician, Aimargues, Saint-Gilles, Aubais, Aubord, Caissargues.
"Le département du Gard vient de connaître une “carte scolaire” sans doute la plus dure depuis quelques années. Au nom d'une baisse démographique scolaire (598 élèves) ce sont des dizaines de classes qui seront fermées. Certes il y a aussi des ouvertures mais le solde ouvertures moins fermetures est de 45 suppressions de classe pour une baisse démographique de moins de 600 élèves", s'inquiète le PCF Petite Camargue.
Sur la Petite Camargue, les suppressions touchent les communes de Vauvert à Gallician et Saint-Gilles avec deux fermetures de classes dédoublées (*) à la maternelle Frédéric-Mistral et l'élémentaire Jules-Ferry et une fermeture de classe à l'école primaire Jean-Moulin. À Aimargues avec une fermeture de classe à la maternelle Ventadour. Du côté d'Aubais avec une fermeture de classe à l'école maternelle. Dans la commune d'Aubord avec une fermeture de classe à l'école maternelle. Et à Caissargues à l'école élémentaire du Clos Mirman.
"La petite baisse démographique aurait permis, sans fermer de classe ou revenir pour les zones plus difficiles sur le dispositif "classe dédoublée" d'améliorer en un premier temps les conditions d'accueil des élèves. Notre volonté étant qu'il faut plus de maîtres dans les classes pour l'instruction, l'éducation et une meilleure prise en charge de nos élèves. Ce n'est pas le choix qui a été fait par le Gouvernement, qui en faisant un “mauvais budget” conduit les enseignants à faire "une moins bonne école"."
Et de conclure : "Après les deux années de perturbations diverses pour cause de covid, ce sont donc des mesures comptables qui viendront altérer la troisième année de nos enfants. Le service public d'Éducation est une nouvelle fois malmené, à l'instar des autres services publics. Que deviennent les bourgs et les villages quand La Poste, les médecins, les perceptions et les classes ferment ? Au mieux, ils suivent une fuite en avant en urbanisant à outrance et sans respect de l’environnement et, au pire, ils disparaissent petit à petit. Se battre pour les services publics en général et contre les fermetures de classes en particulier, c'est se battre pour l'avenir de nos enfants et l'avenir de nos cadres de vie."