Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 14.10.2022 - thierry-allard - 3 min  - vu 576 fois

PONT-SAINT-ESPRIT 700 000 euros du « fonds friches » pour le projet Hôtel-Dieu

Jeudi soir, lors de la séance du conseil municipal de Pont-Saint-Esprit (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

C’est une grosse enveloppe, de 727 921 euros exactement, et une bonne nouvelle pour le vaste projet autour de l’Hôtel-Dieu : le conseil municipal de Pont-Saint-Esprit a voté hier soir à l’unanimité la signature de la convention d’attribution de la subvention du « fonds friches » pour ce projet. 

Il s’agit d’un dispositif du Plan de relance visant à reconquérir les friches. 589 millions d’euros sont mis au plan national pour le recyclage foncier des friches, et plus précisément des projets qui, malgré la recherche de tous les leviers de financement, restent déficitaires. L’idée est de compléter le tour de table financier pour lancer lesdits projets. 

De quoi correspondre au profil du projet Hôtel-Dieu, qui vise à rénover l’ancien hôpital, inoccupé depuis plus de dix ans, en bordure du centre-ville. « L’attribution de cette subvention doit permettre la mise en oeuvre opérationnelle du projet, avec la réalisation à terme d’environ 157 logements pour une surface de plancher de 10 903 mètres carrés de logements, 1 402 mètres carrés d’activités économiques et 520 mètres carrés d’équipements publics », explique l’adjoint au maire Hervé Ginot lors de la présentation de la délibération. 

Pour mémoire, la commune vend l’Hôtel-Dieu à la société Hcom pour 3,5 millions d'euros, mais doit y réaliser un parking de 70 places pour 840 000 euros. Public plus privé, il y en a pour 5,6 millions d’euros en tout, en comptant également la voirie ainsi que les espaces aménagés, entre autres. L’enveloppe du « fonds friches » vient « réduire le déficit global du recyclage foncier au sein de l’opération globale d’aménagement », précise Hervé Ginot. 

« Nous allons voter pour, en espérant que cela va suffire », dira l’opposante du groupe UCS Béatrice Redon avant le vote à l’unanimité de la délibération. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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Du nouveau pour la STEP : Pont-Saint-Esprit traîne depuis des années, pour ne pas dire des décennies, un problème avec sa station d’épuration (STEP pour les intimes) plus aux normes, qu’il faut refaire. L’équipe municipale y travaille « depuis quasiment dix ans », rappelle l’adjoint aux Travaux Vincent Rousselot. Le projet retenu est la reconstruction en lieu et place de la nouvelle STEP sur l’ancienne. Une enquête publique est en cours jusqu’au mardi 18 octobre, et le conseil municipal s’est prononcé à l’unanimité sur la demande d’autorisation environnementale concernant le dossier. « La construction durera de 24 à 26 mois, nous espérons donner le premier coup de pioche en février 2023 », avancera l’élu. L’opposante Béatrice Redon dira espérer que le coût des travaux conduits par l’Agglo, qui a récupéré la compétence en 2020, 6,2 millions d’euros, n’aurait pas un impact trop important sur la facture d’eau des spiripontains. « Nous n’aurons pas le mètre cube à 10 euros, mais l’eau à 2,80 euros le mètre cube comme dans certaines communes, ce ne sera plus faisable », répondra Vincent Rousselot. 

Du nouveau au conseil : C’est ce qu’on appelle un passage éclair. À peine intronisée ne juillet dernier en remplacement de Didier Bonneaud au sein du groupe UCS du conseil municipal, Laura Lasseron a démissionné au début du mois. La suivante de liste, Sylvie Barral, a été informée, « nous attendons sa réponse », précise la maire Claire Lapeyronie. Par la même occasion, Michel Onde rentre au conseil communautaire au nom du groupe UCS. 

Une nouvelle jumelle : C’est officiel, Pont-Saint-Esprit a une nouvelle ville jumelle, en Espagne, Benejuzar. Claire Lapeyronie et une délégation conduite par le président du comité de jumelage Michel Mermet se sont rendus en Espagne cette semaine, et la charte liant les deux communes a été signée mardi soir. 

Thierry Allard

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