« À cause du Maire, il va falloir attendre encore longtemps », regrette l’opposant, qui estime que « Rien ne justifie la mise à l’arrêt du nouveau collège. » « Rien ne peut justifier la mise à l’arrêt du projet sans autre perspective que celle d’un possible contentieux, d’un abandon du projet par le Conseil départemental du Gard ou d’une relocalisation du futur collège sur une autre commune du canton », développe Christophe Antunes.

Et l’opposant d’arguer de « la vétusté de l’ancien collège », des « priorités locales », rappelant au passage que le nouvelle majorité municipale a « empêché » l’arrivée de médecins salariés par la Région, ou encore « la trajectoire d’endettement de la municipalité », que l’opposant juge maîtrisée par un emprunt sur dix ans pour payer le terrain. Il estime par ailleurs que « En rompant les termes d’un contrat fixé par convention avec l’EPFO, la majorité municipale expose la ville à un contentieux judiciaire à l’issue incertaine. »

« M. Segal met à nouveau un coup d’arrêt sans proposer de "plan B", rajoute-il. Sans offrir de solutions tangibles, la majorité municipale méprise les besoins des Spiripontains. Non seulement la ville fait du sur place, elle recule et prend le risque d’un déclassement. » Christophe Antunes rappelle qu’il a été le seul élu à voter contre la délibération, Claire Lapeyronie, en tant que présidente de l’EPFO, ayant choisi de ne pas participer ni aux débats, ni au vote.