Rendez-vous était donné au Castelas, « l’emblème de Rochefort, un point de repère », comme le présente le maire d’une commune « où règne la dolce vita à la provençale », affirme-t-il. La « dolce vita » donc, avec plusieurs projets en cours ou récemment terminés, comme la réhabilitation du centre ancien.

Dans le centre toujours, « notre projet phare, la bibliothèque, avec la réhabilitation d’un monument historique qui a été une chapelle, une école puis la mairie », présente le maire. Un projet en cours, qui avance bien, pour prendre la suite d'une bibliothèque municipale actuelle devenue trop exiguë. Le maire a ensuite évoqué avec le préfet les travaux de sécurisation de la RD111, qui relie le village au hameau de la Bégude, hameau où se construit actuellement un projet immobilier au parc de la Raymonde, « un scandale d’urbanisation », selon le maire.

Rémy Bachevalier a aussi évoqué le sujet de la N100, et celui du parc de la Bergerie, qui devait ouvrir ce samedi. Le maire a aussi emmené le préfet au lotissement du Planas, qui compte notamment des logements sociaux, et a abordé le sujet de la D976 voisine, qui traverse la commune, « une voie de délestage de l’autoroute », commente-il, qu’il souhaite mieux sécuriser.

Pour le préfet, il s’agissait de « toucher du doigt les sujets pour être plus au fait », dira Jérôme Bonet. L’occasion aussi pour le représentant de l’État dans le Gard de réaffirmer sa vision des services de l’État, « qui doivent accompagner au mieux les collectivités sur les sujets », et « être dans un mode projet. » Le préfet a aussi redit qu’il avait « un rôle à jouer pour mettre tout le monde autour de la table », notamment sur les problématiques liées aux routes, sur lesquelles interviennent différents partenaires comme l’État ou le Département.