SAINT-LAURENT-D'AIGOUZE Conseil municipal rajeuni
Il y avait beaucoup de monde ce mercredi soir à la mairie de Saint-Laurent d’Aigouze lors du conseil municipal. Les nouveaux élus du conseil municipal des jeunes (CMJ) fraichement investis avaient été invités à assister à la réunion régulière. Au menu, les futurs travaux des digues et la taxe d'aménagement.
Les six points de l’ordre du jour ont été validés rapidement, notamment celui qui concerne la charte sur les raccordements provisoires EDF, qui permettra à la commune de se protéger contre la « cabanisation » en donnant son véto sur une installation électrique sauvage mais dans un délai court. Les débats ont été soutenus sur le sujet du manque d’un responsable des services techniques qui affecte grandement le moral des troupes. Une recherche de la perle rare est en cours. Magali Poitevin est mise à disposition à 60% de son temps de travail jusqu’au 31 décembre en tant que responsable des ressources humaines, avec pour finalité une embauche définitive au mois de janvier.
Travaux des digues et taxe d'aménagement
Les travaux sur les digues du petit Rhône ont été présentés par Olivier Vento, conseiller municipal et vice-président du syndicat mixte de la Camargue gardoise. La deuxième tranche des travaux avec le dé-corsetage des digues qui consiste à remplacer les anciennes digues, en les déplaçant et en construisant quelques portions sui seront "à déversement". L'opération débutera en 2024, sur la rive droite du petit Rhône, pour finir en 2027. Au final, 500 hectares seront donc récupérés afin de d'écarter les digues. Les 143 millions d’euros de travaux (tranche 1 et 2), sont entièrement financés par l’état.
Le sujet politique a été sur la taxe d’aménagement, impôt perçu par la commune sur toutes les opérations soumises à un permis de construire. Thierry Féline, le maire de Saint Laurent-d’Aigouze a annoncé un taux de 12,5% de reversement à l’intercommunale. Ainsi, sur la somme récoltée de 61 000€ en 2021, la commune devra débourser 7 625€. L’adjoint Rodolphe Teyssier a fait remarquer que légalement, on aurait pu fixer le taux à 1% comme à Sommières, au lieu de 12,5%. Économiser ainsi un peu plus de 7 000€ cette année.
Yannick Pons