SAINT-PAULET-DE-CAISSON Le village a aussi célébré sa feria "familiale et conviviale"
Du 3 au 5 juin, s'est déroulée la 11e édition de la feria de Saint-Paulet-de-Caisson. La manifestation était très attendue après trois ans d'absence et de nombreux Gardois s'y sont rendus.
Le staff ferme les barrières beaucairoises, le speaker invite les personnes à quitter la piste. Quelques minutes après, une vingtaine de juments camargues et leurs poulains défilent sous les yeux du public. Le grand spectacle sera donné peu après midi, avec l'abrivado-bandido. Taureaux et gardians filent à toute vitesse sur la promenade Saint-Paul. Les cuivres de la pena "Les Astres aux notes" retentissent de plus belle. Quelques jeunes attrapaïres arrivent à stopper la bête dans son élan et à l'immobiliser quelques instants, sous les applaudissements de la foule en effervescence.
"On n'est pas dans une région à taureaux. C'est là que le challenge est beau à relever en créant cette feria", commente Alex, un ancien membre du club taurin Lou Sant Pauletes, association organisatrice de l'événement. Au fil des ans, le rendez-vous saint-paulétois a su se faire une réputation. Et cette année, le monde est particulièrement au rendez-vous : "On sent que les gens ont besoin de relâcher après deux ans de contraintes à cause du covid", affirme Ahmed, dit Medou, vice-président du club taurin. Sans compter la météo très favorable.
Au moins une centaine de bénévoles était mobilisée pour encadrer les nombreuses animations prévues sur trois jours. D'autres associations participent à l'événement, notamment le club de football qui a organisé des courses de poneys en bas de la promenade Saint-Paul. Pendant que les enfants font un tour à cheval, les adultes parient comme au tiercé, et remportent de sympathiques lots après avoir misé sur la casaque en tête.
Dans le public, on trouve des habitués mais aussi des novices pour qui cette édition était une première. C'est le cas d'Ève, une maman venue avec ses enfants : "Il y a une bonne ambiance. On a des enfants alors on a préféré venir ici plutôt qu'à Nîmes. C'est plus familial, convivial. Il n'y a pas de raison qu'on s'amuse moins", lance-t-elle. Il paraîtrait même que des Nîmois se cachaient dans la foule, c'est dire...
Marie Meunier
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