Publié il y a 12 jours - Mise à jour le 03.09.2024 - François Desmeures - 2 min  - vu 3134 fois

SAINT-SAUVEUR-CAMPRIEU Truites et vairons sauvés de la rareté des eaux du lac du Devois

La pêche électrique a duré de 8h30 à 14h30

- François Desmeures

Alors que la vidange du lac du Devois est presque achevée, une pêche électrique a eu lieu, ce mardi, afin d'évacuer les poissons pour les remettre en eau au barrage de Saint-Sauveur. Une centaine de truites ont pu être sauvées par la fédératon de pêche du Gard. Les travaux de renforcement du barrage vont pouvoir commencer une fois la vidange du lac totalement achevée.

La pêche électrique a duré de 8h30 à 14h30 • François Desmeures

Tout est question d'équilibre. Initialement prévue jeudi dernier, la pêche électrique qui devait vider le lac du Devois de ses poissons n'avait finalement pas eu lieu, notamment parce que la vidange n'allait pas à la vitesse voulue (relire ici). Vendredi, le lac était finalement trop vidé et les responsables ont craint que les poissons ne manquent d'oxygène. Il a donc fallu rajouter de l'eau. 

Le lac abritait encore un peu trop d'eau, pour le directeur de la fédération de pêche du Gard • François Desmeures

À l'aplomb du barrage, il restait envirion un mètre d'eau • François Desmeures

Ce mardi matin, Pascal Dance, directeur technique de la fédération de pêche du Gard, se montrait circonspect. "Ça ne va pas être facile, il reste un peu trop d'eau à l'aplomb du barrage." Soit environ un mètre au plus profond, quand les agents de la fédération auraient préféré 50 centimètres. Les pompes continuent de tourner tandis que l'eau de la rivière est expulsée au bas du barrage. Pour laisser un peu de temps supplémentaire, les agents de la fédération de pêche et leurs stagiaire et services civiques commencent à vider de ses poissons, le bout du rivière à l'aval du barrage. 

Pascal Dance prépare le matériel électrique et le groupe électrogène • François Desmeures

Pour pouvoir injecter de l'électricité dans l'eau sans risque, les vêtements isolants sont indispensables • François Desmeures

"Il y a surtout des truites et des vairons, commente un pêcheur qui assiste au travail. Et on voit aussi passer des loutres." Des batraciens ont sans doute déjà délaissé les berges et les eaux, en attendant le retour du lac. "On envoie du 900 ou 1 000 volts dans l'eau, mais avec un ampérage très bas", explique Pascal Dance. De quoi "choquer" les poissons proches, le temps de les repérer et de les attraper à l'épuisette. 

La péche électrique a commencé dans la portion de rivière à l'aval du barrage • François Desmeures

À l'aval du barrage • François Desmeures

Les agents au niveau du tuyau qui évacue l'eau qui vient du Bonheur, en amont • François Desmeures

Pour les techniciens, il faut donc s'équiper de vêtements isolants. Julie Fayet, de la fédération de pêche, sort le matériel et donne quelques consignes aux deux services civiques, Elisa et Tewann. Un ancien stagiaire est venu renforcer l'équipe, ainsi que quelques membres de la société de pêche de Dourbies, pour relever les seaux pleins de spécimens. 

Des seaux contrenant les poissons sont régulièrement remontés • François Desmeures

Les poissons sont ensuite conservées dans une cuve d'un véhicule de la férdération. de pêche, pour être emmenés là où ils seront relâchés • François Desmeures

Mais la hauteur du lac reste un problème. En fin de prospection, vers 14h30, une centaine de truites ont été sauvées des eaux mais Pascal Dance est certain d'en avoir laissé au fond. "On a fait ce qu'on a pu, il y avait une trop grande flaque qui n'était pas vidée." Reste une belle pêche qui sera relâchée au barrage de Saint-Sauveur, parce qu'avec les truites, des centaines de vairons ont également été prélevés. La place est désormais à peu près nette pour les ouvriers qui vont devoir intervenir sur le barrage. 

Dans les filets, principalement des vairons... • François Desmeures

... mais aussi une centaine de truites • François Desmeures

François Desmeures

Bénévoles et curieux ont assisté à la pêche, dont la maire, Nicole Amasse, deuxième en partant de la gauche • François Desmeures

Les techniciens et stagiaires de la fédération de pêche se sont ensuite attelés à l'eau restant dans le lac • François Desmeures

La rivière le Bonheur continue de couler à l'amont du barrage pour être renvoyée directement à l'aval, au bas de la construction • François Desmeures

François Desmeures

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