Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 21.03.2024 - AS - 2 min  - vu 439 fois

SÉNAT Rejet de l'accord commercial CETA : Laurent Burgoa a voté favorablement

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Laurent Burgoa

- Photo Sénat

"Notre filière a besoin de nouveaux débouchés, c’est pourquoi j’ai voté pour" explique le sénateur du Gard.

Ce jeudi 21 mars, les sénateurs se sont prononcés sur la ratification définitive de l’accord de libre-échange, qui s’applique déjà provisoirement depuis sept ans entre l’Europe et le Canada, accord commercial, pour lequel le sénateur gardois a voté favorablement. Il n'a pas été suivi par ses collègues puisque le Sénat a rejeté la ratification de l’accord de libre-échange Ceta.

Les opposants au CETA craignent que la baisse des droits de douane de 98% ne conduise à une forte concurrence de la part du Canada, David Mélenchon président de l'UPE 30, a sensibilisé Laurent Burgoa au fait que "le Canada était le 9ème marché pour les exportations françaises de vins et spiritueux et une formidable opportunité de stimuler la croissance et la création d’emplois en France, en ouvrant de nouveaux débouchés à nos entreprises, notamment nos PME – déjà majoritaires (79%) parmi les 10 000 entreprises françaises actuellement exportatrices au Canada" explique le sénateur.

Pour être en contact constant avec la filière vin du Gard, le sénateur Laurent Burgoa pense que "le secteur – qui souffre d’une baisse de la consommation en France et en Europe et des aléas climatiques des dernières années - a impérativement besoin de l’exportation pour soutenir son activité."

"Notre filière a besoin de nouveaux débouchés, c’est pourquoi j’ai voté POUR. D’ailleurs depuis l’entrée en application de l’accord, les exportations de vins français vers le Canada ont fortement progressé (de l’ordre de 45%). Il n’était pas imaginable pour moi, d’y mettre un terme. Il en va de la santé d’un secteur emblématique du Gard, source de nombreux emplois pour de nombreuses familles" termine Laurent Burgoa.

Désormais, le texte rejeté peut revenir à l'Assemblée nationale. Mais à la fin, et même si le vote est différent avec les députés comme en 2019, le président de la République n'aura pas l'obligation de le ratifier.

AS

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