Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 24.08.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 318 fois

TOROS Corrida provençale et défis multiples

La piste des arènes Émile-Bilhau (Photo archives Anthony Maurin).

À 18h, corrida provençale de la Chaquetilla d’or avec des toros de Blohorn pour El rafi, Christian Parejo et Solal.

La piste des arènes Émile-Bilhau (Photo archives Anthony Maurin).

Ça y est, nous y voilà ! La feria de Saint-Gilles attaque fort avec cette première corrida. Il y aura demain la finale du bolsin de Nîmes métropole et vendredi prochain une autre corrida avec le Péruvien Andrés Roca Rey en tête d’affiche. L’occasion de célébrer deux anniversaires : les 55 ans de la corrida dans les arènes Émile-Bilhau et les dix ans de Toro Pasión à leur tête.

Exemplaire de Blohorn (Photo Archives Anthony Maurin).

Mais commençons par la course du jour. Une corrida Blohorn, un élevage local (Arles) qui a du sang Domecq un poil piquant. Des toros de valeur, des exemplaires toujours de belle prestance et souvent aux belles prestations en piste. Des toros qui servent et qui permettent le triomphe du piéton s’il est toutefois joueur !

El Rafi sera au cartel à Dax dans quelques jours avec une autre ganaderia française, celle de Margé qu’il connaît très bien. Récemment sorti en triomphe des arènes de Châteaurenard, le jeune Nîmois s’emploie et avance.

Corrida de Garcigrande pour Sébastien Castella, Andrés Roca Rey et El Rafi (Photo Anthony Maurin)
EL Rafi lors de la dernière feria de Pentecôte à Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin)

Rafi aura fort à faire pour triompher mais cette course peut lui permettre d’avoir une fin de temporada sereine et de remplir de nouveaux objectifs. On le voit de plus en plus apaisé, toréant a gusto, simple, facile, dans l’émotion mais aussi dans la bataille. Sa dernière lame lui a offert les deux oreilles d’un Pagès-Mailhan retors auquel il a dû extirper chaque série. Le Rafi progresse.

Christian Parejo est un grand habitué de la France et de Saint-Gilles. Il y est déjà venu et les tendidos apprécient sa gestuelle et sa planta torera. Si Béziers est pour lui le centre de son histoire taurine, c’est à travers la grande région qu’il s’exprime pleinement.

Christian Parejo à Saint-Gilles (Photo ArAnthony Maurin). • Anthony MAURIN

Moins d’un an après son alternative, il la confirmait à Madrid en mai dernier, saluant à son premier. Il était ce jour-là avec un autre Biterrois, Sébastien Castella qui avait déjà parrainé son doctorat. Il était aussi du cartel à Châteaurenard et est lui aussi sorti sur les épaules malgré un piètre sorteo. Il s’accroche toujours comme ce fut le cas à Béziers il y a quelques jours avec un petit échec aux aciers.

Solal sera décidé, il veut triompher (Photo Archives Anthony Maurin).

Solal s’est montré à son avantage à Villeneuve-de-Marsan et s’il n’avait pas pinché son second il aurait triomphé. L’oreille chipé à son premier l’a mis sur de bons rails. Le jeune maestro est sorti en triomphe lors de la dernière feria de Pentecôte alors il ne lui reste plus qu’à confirmer la chose en sortant à hombros des arènes Émile-Bilhau.

Le Nîmois a l’adhésion du public qui voit en lui un torero de vérité. Solal ne triche pas, Solal veut se faire plaisir en faisant plaisir, pas le contraire ! Les toros de Blohorn devraient lui convenir parfaitement. S’il parvient à trouver l’alchimie il fera trembler les gradins.

Achetez vos places ici. Renseignements festivités : 06 42 49 97 75.

Le paseo dans les arènes Émile Bilhaud (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio