Dans les cartons depuis de nombreux mois, Mhamed Ismaïli voit encore plus grand avec son nouveau complexe sur Vézénobres. Après sa réussite totale à Boisset-et-Gaujac depuis deux ans et demi, l'ancien joueur de l'OAC désirait ouvrir un deuxième lieu, et la commune de Sébastien Ombras a eu toutes ses faveurs. "On essaye de confirmer notre succès actuel avec cette expansion, une belle proximité qui va permettre d'attirer d'autres joueurs", explique le chef du projet. 

En rachetant le terrain de l'ancien restaurant "Les Trois Perdrix", Mhamed bénéficiera d'un immense espace, comprenant déjà un grand parking. En symbole, il a renommé sa brasserie "Les Trois Perdrix du Mam'S", pour garder ce côté historique. Dans des prix accessibles à tous, on y trouvera de l'entrecôte, du magret, des salades composées, des plats du jour et d'autres mets. "Ça va être une cuisine moderne avec des jeunes motivés", précise-t-il. Trois cuisiniers et trois serveurs ont été embauchés pour l'occasion, afin d'assurer un service rapide pour les plus pressés.

Ce mardi 19 novembre à partir de 19h, le restaurant, première partie du projet, sera officiellement inauguré en présence de nombreux partenaires présents depuis le début de son aventure. En attendant bien évidemment l'immense complexe de padel. "Je remercie infiniment Sébastien Ombras parce qu'il a facilité tout ça. C'est vrai que les projets padel, il y en a très peu qui sortent par rapport à ce qu'il y en a. Toutes ces personnes-là et mes voisins dans cette zone verront ce que le lieu va devenir. C'est peut-être bien pour eux aussi", affirme-t-il.

Développer les tournois

Ce projet de padel intérieur et extérieur est en quelque sorte dans la continuité de ce qui se fait déjà à Boisset-et-Gaujac : développer les tournois mais aussi amener une nouvelle clientèle des alentours, sur un axe très proche de la 2x2 voies. Ainsi, huit terrains couverts par des panneaux photovoltaïques sortiront de terre, pour penser à l'environnement. Cette énergie produite sera revendue. Une idée évidente pour Mhamed : "Sachant que cela coûte 80 000 euros pour couvrir un terrain, le total est très élevé", dévoile-t-il. En complément, un système de borne de recharge pour les véhicules électriques sera développé.

Il va donc essayer de diviser les coûts en deux en investissement pour avoir des structures couvertes, mais en ajoutant deux terrains extérieurs où il pourra enseigner et proposer des prix encore plus attractifs. "Parce qu'on est dans une région où il fait souvent beau !", sourit-il. Afin d'être dans les clous pour la transparence hydraulique, Mhamed a fait le choix de ne pas goudronner le parking. Quoi qu'il en soit, cette seconde partie devrait voir le jour à la fin de l'année, sauf complications.