VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON Le stationnement préoccupe les riverains de l’avenue du Général-Leclerc
Ce jeudi matin, la maire de Villeneuve Pascale Bories organisait une réunion publique avec les riverains de l’avenue du Général-Leclerc, qui relie le pont du Royaume au rond-point de Bellevue.
Une avenue où les travaux de construction de nouvelles résidences se sont multipliés ces dernières années. Résultat : la vingtaine de riverains qui a bravé le froid ce jeudi matin à la réunion publique témoigne de « gros problèmes de parking ». Entre ceux qui ne parviennent pas à trouver une place à côté de chez eux, et ceux qui voient leur portail bloqué par du stationnement anarchique, les remarques sont multiples. La vitesse excessive en descente et l’étroitesse des trottoirs revient aussi.
Pascale Bories leur répond que les résidences récemment construites contenaient une proportion de logements sociaux, conformément à la loi. « Et ça a une conséquence, puisque la loi impose sur les logements sociaux de ne pas dépasser une place de parking par logement, évidemment cela pose problème car ce n’est pas parce qu’on habite en logement social qu’on n’a qu’un véhicule », explique-t-elle. La commune a bien négocié une place et demie par logement, mais n’a pas pu obtenir plus, rajoute la maire.
« On se retrouve à subir », souffle Pascale Bories. Bref, pas de solution à court-terme pour ce problème. Concernant la vitesse, impossible aussi d’envisager la pose de dos d’âne, à cause des nombreux transports en commun. Et sur le trafic important, notamment de camions, « nous sommes en train de réfléchir si nous avons la possibilité d’interdire les camions de plus de 19 tonnes sur cet axe sauf pour les dessertes locales », avance l’élue.
Plus largement, il est prévu à terme de gros travaux sur cette avenue très passante. « Nous avons les réserves de terrains pour élargir un jour ce boulevard et y mettre des espaces plus sécurisés pour les piétons et les vélos, mais il nous faut du temps et de l’argent, et c’est une route départementale », explique Pascale Bories. Pour l’heure, la mairie a donné la priorité au boulevard Gambetta, « car financièrement nous n’avions pas le choix », justifie l’élue. En attendant, « il nous faut réfléchir à comment trouver des solutions pour apaiser la circulation », rajoute-t-elle. Les riverains vont devoir se montrer patients.