ÉDITORIAL Alès capitale de la culture avec un grand C ?
Dossier sous le bras, Christophe Rivenq, le président d'Alès Agglomération, s'est rendu il y a quelques jours à Paris passer le grand oral pour la candidature d’Alès Agglomération au label “Capitale française de la culture" 2024.
Patrick Malavieille, en qualité de vice-président d’Alès Agglomération en charge de la Culture, Patrick Cathelineau, directeur général des services, ainsi qu’une poignée des 160 acteurs culturels qui se sont mobilisés des mois, avaient aussi fait le déplacement au Musée du Luxembourg de la capitale. À la sortie, les sourires étaient sur tous les visages. Les auditions se seraient supposément bien déroulées. Reste à savoir si cette confiance est partagée par le jury. Bourg-en-Bresse et Montbéliard, les concurrents pour la distinction, semblent tout aussi confiants. Cependant, Alès a probablement quelques atouts supplémentaires. D'abord, la mobilisation large et sincère de l'ensemble des acteurs concernés, politiques de tous bords compris. Ensuite, la capitale des Cévennes dispose d'une scène nationale exemplaire, à savoir le Cratère d'Alès, dont la Ville et l'Agglomération n'ont pas fait un simple lieu de Culture. Par leur soutien indéfectible, ils ont offert une incontestable qualité à ce théâtre qui fait le bonheur de tous les spectacles vivants. Et qui met un point d'honneur, chaque année, à mettre en avant à la fois les grands artistes et les amateurs de génie. Enfin, et c'est le plus important. Obtenir cette distinction, c'est élargir avant tout le spectre culturel de ce bassin de vie pas comme les autres. Pour 2024, le patron d'Alès Agglomération promet un fantastique programme. Plus de 1 000 rendez-vous pour tous les publics articulés autour de quatre axes majeurs : “Nature et culture”, “Arts et sciences”, “Arts et sports”, et “Terre de fabrique”. La dotation d'un million d'euros de l'État ne serait donc pas de trop. Ne reste plus qu'à attendre la première quinzaine de décembre pour être fixé. Le champagne est déjà au frais...