Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 30.08.2016 - eloise-levesque - 1 min  - vu 318 fois

LA GRAND'COMBE Festival interculturel : "L'ignorance nous coûte plus cher que la culture"

Présents en 2015, les masques vénitiens sont de retour cette année. DR

Deuxième round. Fort du succès de l'an dernier, le festival de la Grand'Combe dédié aux cultures du monde prend du galon. Il attend environ 3 000 visiteurs ce dimanche 4 septembre.

Irlande, Polynésie, Portugal, Inde, Maghreb, Amérique du Sud, Espagne, 15 nationalités sont représentées ce dimanche, place Jean Jaurès à La Grand'Combe : objectif : partager les cultures dans une journée conviviale. "Ce festival prend de plus de plus de sens avec les attentats. Quand la barrière de la langue nous empêche de se comprendre, la culture est outil extraordinaire", commente Simone Ciaccio, président de l'association Dolce Vita.

Pari réussi, puisque la première édition 2015 a attiré près de 2 000 personnes. Cette année, l'événement monte d'un cran. La pianiste normande Coraline Parmentier a fait la démarche de se déplacer pour jouer à La Grand'Combe, elle jouera des pièces transcrites du Moyen-Orient. Ensuite, tout au long de la journée, musiciens, chanteurs et danseurs de diverses associations animeront le carré spectacle. "L'année prochaine, j'espère faire venir des groupes directement de leur pays", annonce l'organisateur. En parallèle, trois autres carrés seront dédiés à la gastronomie du monde, à des expositions, et à des activités pour enfants (poneys, manèges, contes...)

Surmotivé, Simone Ciaccio aimerait étendre le festival sur plusieurs jours mais les finances manquent. A l'argument des budgets serrés pour les collectivités, il reste ferme : "L'ignorance nous coûte plus cher que la culture".

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Eloïse Levesque

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