Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 18.01.2024 - Marie Meunier - 2 min  - vu 220 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Quand la culture entre à l'hôpital et dans le quotidien des résidents

arbre pujaut patrick roux

Depuis presque 10 ans, Patrick Roux photographie un arbre à Pujaut. La lumière n'est jamais la même.

- photo Patrick Roux

Depuis quelques mois, l'hôpital de Pont-Saint-Esprit s'ouvre aux artistes qui exposent leurs œuvres dans le hall. Cette semaine, c'est le photographe pujaulin Patrick Roux qui affiche ses photographies.

La vingtaine de clichés de Patrick Roux sera visible jusqu'à ce dimanche 21 janvier dans le hall de l'hôpital de Pont-Saint-Esprit. De quoi amener un peu de gaieté et d'art dans le quotidien des résidents mais aussi dans celui des visiteurs et des professionnels de santé. Le Pujaulin a fait ses premiers pas en photo il y a 45 ans. Il a travaillé pour plusieurs titres de presse, principalement Le Dauphiné Libéré et Vaucluse Matin. "À l'époque, on travaillait dans un laboratoire, on développait les films et on les faisait ensuite partir jusqu'à Grenoble par la navette", se remémore-t-il. 

La technique a évolué tout au long de sa carrière. Patrick Roux a pris sa retraite depuis 5 ans. Mais la passion de l'image ne l'a jamais quittée. Il confesse : "Je ne sais rien faire d'autre. C'est rentré dans mon ADN. Comme Obélix, je suis tombé dedans." Dans cette exposition intitulée "Impressions et mouvements", on peut voir plusieurs clichés d'un arbre qu'il prend en photo depuis presque dix ans. Chaque jour, il se poste au même endroit, adopte le même point de vue mais la lumière, elle, est toujours différente. "J'ai compté, j'ai presque 1 200 photos", assure-t-il. 

étourneaux patrick roux
Patrick Roux photographie aussi le ballet des étourneaux dans le ciel. • photo Patrick Roux

Les résidents et les visiteurs pourront aussi admirer les ballets formés par les étourneaux en vol ou des instants saisis lors de spectacles. Patrick Roux affectionne particulièrement la photo de rue, même s'il ne montre son travail qu'après un certain temps, le temps que le sujet "prenne de l'épaisseur". Derrière l'objectif, il voit un bon moyen de passer outre la timidité. "C'est une bonne excuse. La photo permet d'être en contact avec les autres, cela rapproche et développe l'empathie", conclut-il. Après cette première exposition à Pont-Saint-Esprit, il en tiendra une autre mi-mars à la chapelle Saint-Vérédème de Sauveterre.

Marie Meunier

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