En partenariat avec les CCI Alès et Nîmes, Objectif Gard vous propose, chaque mardi, un focus sur la situation économique du département. Place ce mois-ci à la thématique des produits gardois.

Les producteurs gardois ont bonne réputation quand on parle de produits de qualité. Le terroir équilibré et diversifié permet des offres agricole et viticole exceptionnelles qui sont une belle vitrine économique pour le département.

Certains territoires du département vivent essentiellement grâce à la production issue de la terre qui permet non seulement d'impulser un essor économique dans ces secteurs reculés mais aussi d'entretenir un territoire magique qui amène le tourisme à jouer un rôle crucial dans la consommation de ces produits tout au long de l'année.

Née en 2002, la bannière "le Gard Militant du goût" met en relief cette production gardoise. Le département compte parmi les plus actifs en terme d'agriculture biologique (deuxième à l'échelle nationale) et dénombre une bonne dizaine de produits classés en Appellation d'Origine Protégée comme l'oignon doux des Cévennes, l'Huile d'olive de Nîmes ou encore le taureau de Camargue sans oublier quelques vins tels que les Costières ou encore les Côtes du Rhône... Les labels sont un gage de savoir-faire et de qualité. Le Gard use de cela pour permettre à sa belle production de se retrouver ailleurs que dans les assiettes des gardois.

De l'apéritif en passant par l'entrée, le plat de résistance en allant jusqu'au dessert, le département recèle de nombreux produits, parfois rares, qui se vendent à l'échelle locale, nationale voire que l'on exporte avec fierté. Un seul exemple s'il en fallait un : les croquants Villaret spécialité inventée à Nîmes en 1775, fabriquée uniquement à Nîmes, un vrai produit de terroir que l’on retrouve sur toutes les tables au moment du dessert … un vrai plaisir !

Les ventes à la Chine de vins AOP progressaient sur les six premiers mois de 2015 de 50%. Résultat direct des opérations menées par Sud de France Développement qui multiplie les événements autour de ces bouteilles qui vendent aussi la destination France à l'étranger. Pour un producteur de vin bio à Bellegarde, l'export représente un tiers de son activité grâce à l'Angleterre, aux Pays-Bas, à la Chine, et aux États-Unis où il envoie 5000 bouteilles chaque année. Pour la brandade Coudène, si les exportations ne dépassent pas les 3% de la production, plus de 50 tonnes de brandade de morue sont exportées chaque année vers l’Espagne et c'est maintenant l'Allemagne qui se profile en perspective.

Il y a encore quelques mois, les ventes à l’étranger des IGP Sud de France établissaient un nouveau record et approchaient les 80% pour les quantités exportées! Il en va de même pour les AOP Sud de France qui continuent la dynamique sur le secteur en faisant appel à la qualité des produits vendus et au prix attractif proposé par les producteurs. Le Mexique importe également de plus en plus de vin et fait confiance au Gard et à la Région pour abreuver son peuple.

L'avenir très viable des produits issus du terroir gardois marque un tournant économique important à l'heure ou l'agriculture connaît de tragiques difficultés. Les chiffres gardois se portent bien et l'accentuation du phénomène devrait se poursuivre!