Publié il y a 4 h - Mise à jour le 01.12.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 41 fois

BAGNOLS/CÈZE La « Classe en entreprise » repart pour un tour

Le lycée Sainte-Marie, l'UIMM et Orano Melox renouvellent l'opération "Classe en entreprise"

- Photo : Thierry Allard

Pour la quatrième année, 14 élèves des deux classes de 3e Prépa métiers du lycée professionnel privé Sainte-Marie vont passer deux jours et demi la semaine prochaine au sein d’Orano Melox, à Marcoule, dans le cadre du dispositif « Classe en entreprise » piloté par l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) Occitanie.

« C’est un vrai succès », se félicite le proviseur du lycée Sainte-Marie Jean-Marc Gucciardi jeudi au moment de renouveler la convention qui lie le lycée, Orano et l’UIMM. Pour la quatrième année donc, les élèves de 3e Prépa métiers vont pouvoir découvrir l’usine de fabrication de combustible nucléaire de lundi à mercredi midi. « Vous n’allez pas vous asseoir pour prendre des notes, vous allez manipuler, essayer la réalité virtuelle, échanger avec nos collaborateurs », leur présente Bastien Fayet, chargé de communication chez Orano Melox, venu avec la responsable du recrutement chez Orano Laura Davin.

Et à la fin, les élèves devront faire une présentation orale, ce qui « permet de préparer le brevet », glisse leur professeure Élise Clermont, mais aussi la restitution devant un jury régional à Toulouse en fin d’année scolaire lors du Prix des Classes en entreprise. Avec un peu de pression : sur les trois premières années, les classes de Sainte-Marie ne sont jamais rentrées bredouilles de Toulouse.

Globalement, le dispositif a pour but de faire découvrir l’industrie aux jeunes, le secteur cherchant à recruter. « Nous avons plus de vingt dispositifs de ce type en Occitanie, et ça marche très bien », souligne Ève Boudard, chargée de projets jeunesse à l’UIMM Occitanie. L’occasion aussi de sensibiliser les filles à l’industrie : « l’ambition de l’UIMM est de passer de 23 % à 30 % de femmes dans l’industrie, pose Ève Boudard. Les entreprises sont très favorables à la mixité, mais elles regrettent de ne pas avoir assez de candidates. » La promotion de cette année est en droite ligne avec cet objectif, puisqu’on y compte 8 filles sur les 14 élèves issus des deux classes.

Thierry Allard

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