GRAU-DU-ROI Une première rentrée pour l’école primaire d’Alzon
Depuis la rentrée, l’Institut Emmanuel d'Alzon a ouvert une école primaire au Grau-du-Roi. L’établissement accueille 69 élèves sur le site du collège et au bord de la mer.
Le 1er septembre dernier, l’école primaire de l’Institut Emmanuel d’Alzon au Grau-du-Roi vivait sa première rentrée. Ce jeudi, parents, enfants et encadrants s’étaient donnés rendez-vous afin d’officialiser cette ouverture. Sous un magnifique soleil et au rythme des vagues, l’équipe pédagogique s’est présentée avant que les écoliers, en uniforme, n’interprètent une chanson.
« Nous avons été obligés de refuser des demandes tellement cette ouverture suscite l’engouement. Cela s’explique par l’environnement qui est très séduisant et qu’il n’y a pas d’école privée dans le secteur », explique Laurent Vernettes, le directeur de l’école. L’établissement accueille 69 élèves répartis dans deux classes (une de CP, CE1 et CE2 et une autre classe de CM1 et CM2) encadrées par trois enseignants. Cette école est située dans l’enceinte du collège d’Alzon, c’est-à-dire au bord de la plage. Les écoliers ont donc régulièrement les pieds dans le sable et profitent parfois de la mer. « Quand ils arrivent en classe, ils ont du sable dans les chaussures, mais cela ne les empêche pas de réussir. Les enfants ont très bien compris que ce n’était pas les vacances », souligne Laurent Vernettes.
Autre particularité, ici les écoliers sont mélangés avec les collégiens et cela ne semble poser aucun problème. Bien au contraire confirme le directeur de l’école : « Les collégiens s’occupent des petits, c’est un peu comme des petits frères ou sœurs, il y a une cohésion de groupe ». Enfin, pour les élèves de l’école primaire, la blouse qui constituait l’uniforme à Nîmes s’est transformée en marinière qui a beaucoup de succès auprès des enfants et qui fait, paraît-il, des jaloux chez les collégiens.
Les écoliers sont aujourd’hui hébergés en partie dans le collège et dans la colonie de vacances mitoyenne, mais cela ne durera qu’un temps selon Yvan Lachaud, directeur-général de l’Institut Emmanuel d’Alzon : « Notre projet, dans un ou deux ans, est de construire notre école pour accueillir huit ou dix classes. » Pour l’équipe pédagogique, les parents et les écoliers de cette école, une nouvelle aventure dans un décor de carte postale.
Norman Jardin