ALES-NÎMES:"La menace terroriste" sur la visite ministérielle fait pschitt
Depuis lundi, les forces de l'ordre ont déployé des moyens considérables pour retrouver un homme d'une trentaine d'années, bien connu des services de police. L'enquête démarre par une plainte pour des violences conjugales. Durant cette audition, la jeune femme victime explique que son compagnon s'est radicalisé et qu'il projette un attentat terroriste imminent dans le département du Gard.
Elle donne des précisions sur le jour et la date. Son compagnon aurait expliqué qu'il voulait "agir" lors de la venue vendredi à Nîmes du "Président". En fait, les autorités font rapidement le lien avec la venue vendredi 10 mars, du 1er ministre Bernard Cazeneuve et du Ministre de l'Intérieur. Inutile de dire que les gendarmes en charge de l'enquête déploient de nombreux militaires pour retrouver et arrêter le "terroriste présumé". L'affaire est considérée comme prioritaire. Le "mari" violent est insaisissable jusqu'à mardi soir, où les militaires repèrent sa silhouette dans les rues d'Arles. Arrêté dans cette ville, il est immédiatement placé en détention provisoire. Mais rapidement le volet terroriste va totalement se dégonfler pour ne laisser place qu'à une affaire familiale et un règlement de comptes entre concubins. Le compagnon est en garde à vue depuis hier soir pour "violence conjugale".
Boris De la Cruz