Publié il y a 12 jours - Mise à jour le 04.09.2024 - Abdel Samari - 2 min  - vu 2746 fois

ÉDITORIAL Poste de police à Pissevin : une affaire d'honneur

Photo DR Objectif Gard

Que va-t-il se passer maintenant ? Retour à la case départ ?

Désespérant. C'est le mot. Alors que le nouveau poste de police de Pissevin devait être inauguré, il a été endommagé quelques jours avant par un incendie dans un local voisin. Est-ce accidentel ? Est-ce criminel ? Tout porte à croire que la deuxième option serait aujourd'hui privilégiée quand on sait que des individus auraient tenté de s'introduire dans le bâtiment par le toit. L'enquête suit son cours, mais en attendant, les habitants ne pourront pas s'appuyer sur ce nouvel espace de sécurité au cœur de ce quartier populaire nîmois. Et probablement pour plusieurs mois. Le temps des travaux et les sempiternelles tractations administratives entre les assurances, le propriétaire, la SPL Agate et les locataires, l'État et la ville de Nîmes. Rageant. D'autant que, cette fois, difficile d'en vouloir aux acteurs de la sécurité et aux politiques. D'abord, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Gérald Darmanin, aujourd'hui toujours en poste, mais démissionnaire. Il avait fait cette promesse voilà un an après la mort atroce du petit Fayed. Il a tenu son engagement. Ni au préfet du Gard et aux services techniques et aux politiques. Comme aux policiers nationaux et municipaux. Ils ont tous fait preuve de bonne volonté pour arriver à cette heureuse conclusion. Dans un seul objectif : se mettre au service de la tranquillité des habitants. Que va-t-il se passer maintenant ? Retour à la case départ ? Un peu oui. Les bureaux de Valdegour rouvriront la semaine prochaine pour assurer une présence policière à proximité. Un moindre mal. Le représentant de l'État a assuré aussi, quelques heures après l'incendie, son entière détermination à assurer l'ordre partout, y compris là. Avec ou sans poste de police. C'est aujourd'hui plus qu'une nécessité, c'est une affaire d'honneur. Encore davantage depuis que les caméras et lumières sont braquées en permanence sur ce petit coin de France devenu le point noir de la politique sécuritaire à la française...

Abdel Samari

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