29 juillet à 3h du matin, les gendarmes patrouillent dans une voiture banalisée lorsqu'ils sont doublés par un bolide. Le chauffard prend des risques et se moque du code de la route. Lorsque les militaires essaient de le stopper, il accélère, fait des pointes de vitesse à plus de 160 km/h avant de s'embourber dans un chemin de terre. Obligé de s'arrêter, il refuse ensuite de sortir du véhicule selon le procès-verbal de gendarmerie. Un homme sous l'influence de stupéfiants et alcoolisé après une soirée de fête votive. Un homme qui a deux couteaux sur lui et du cannabis et il est déjà connu des autorités après 5 autres condamnations. 

Dans un premier temps il a servi des mensonges aux militaires en indiquant qu'il ne conduisait pas le voiture et que ces complices dont le conducteur avaient pris la pourdre d'escampette lorsque les gendarmes étaient arrivés à hauteur de Langlade et Calvisson. Ce lundi après-midi à l'audience de comparution immédiate il se livre et décide d'avouer : "je reconnais les faits, c'est bien moi qui conduisait". Mais alors pourquoi autant de risques ce soir-là, demande le président du tribunal correctionnel. "J'ai paniqué, j'ai eu peur, c'est la première fois que celà m'arrive", estime le prévenu qui comparaît détenu. 

"Un comportement avec une dangerosité extrême et même je dirai suicidaire. Il a parfaitement conscience qu'il est un danger public", indique dans ses réquisitions le vice procureur Arnaud Massip en réclamant 1 an de prison ferme d'autant qu'il est en récidive pour la conduite sous stupéfiants et pour le refus d'obtempérer. 

Des réquisitions entendues par le tribunal qui a condamné le conducteur à 12 mois de prison ferme et à l'annulation du permis pour un an.