GARD Les braqueurs frappent une jeune femme à Alès, un ADN retrouvé sur un cure-dents
Un jeune homme de 21 ans souhaite sortir de détention provisoire après son arrestation début octobre.
Ce garçon, déjà connu pour huit autres condamnations, notamment des violences aggravées et des violences avec arme, était devant la chambre de l'instruction de Nîmes, mercredi, car il veut retrouver la liberté. Il est mis en cause dans deux braquages nocturnes. Le premier s'est déroulé à Alès le 14 novembre 2019 vers 23h30. Ce soir-là, des hommes armés et les visages cachés par des cagoules font irruption dans un logement pour essayer de récupérer un coffre-fort. Repartis bredouilles, les malfaiteurs frappent violemment une jeune femme, la fille du couple victime.
Des rapprochements sont alors effectués par les enquêteurs avec un autre fait similaire survenu dans un village près d'Uzès, à la même période, au cours duquel plusieurs hommes ont là-aussi voulu s'emparer d'un coffre-fort. Une voiture de luxe suspecte a été aperçue près des deux endroits où les braquages ont été réalisés. Une voiture retrouvée accidentée et qui permettra de récolter de précieux indices, notamment des ADN appartenants à plusieurs personnes déjà fichées, dont le mis en cause présent ce mercredi devant la cour d'appel de Nîmes... Pour lui c'est un cure-dents abandonné dans l'habitacle qui a permis aux enquêteurs de l'arrêter. Le jeune homme, lui, réfute les braquages et agressions.
L'avocat général, Hervé Poinot, s'oppose à un éventuel contrôle judiciaire pour "un homme ancré dans la délinquance et qui n'imagine pas un seul instant de travailler". La cour d'appel de Nîmes rendra sa décision dans les prochaines heures...
Boris De la Cruz